Décembre est déjà bien tassé ;
Ce matin je vois sur le pré
L’herbe roidie par la froide gelée
L’air glacial, malin, vient de givrer
L’atmosphère, tous les corps sont glacés…
Dans nos maisons, fébriles, nos corps
Ne sont plus habitués aux grands froids trop forts,
Nous sommes étonnés de voir le soleil trembler
Sur notre terre, qui très sage, sait hiberner
Afin de mieux renaître sans cataclysme de mort
Climatique, où toute la nature vivante va dégénérer…
Nos corps refroidis occupent la couette
L’amour tue l’ennui, réchauffe cœurs et têtes,
Nos élans fougueux fond d’érotiques galipettes,
Madame adore ça, Monsieur lui donne la fête,
Il lui montre le printemps avec sa quéquette…
Le printemps fleurit enfin le muguet,
Tous les matins sentent bon le frais,
Les filles en fleur, sont légères, les gars sont gais,
Beaucoup de petits arrivent en mai
Depuis des années, je te cherche, jamais là tu n’es…
Juin voit arriver la Saint-Jean
Il fait beau avec de bons coups de vent
Juillet c’est tout ou rien, je n’suis pas voyant,
Certaines années trop chaudes ; tous à l’océan,
Au mois d’Août les marées décident le temps ; gentil ou plus méchant…
Septembre nous ouvre les bras ; soit bien,
Soit mal, souvent le bel été indien revient
Sorti de nulle part ; là on se sent trop bien,
Il fait bon frais, le temps ralenti on est serein,
Je pense à toi, là -bas Claudia Saint-Martin ;
Au Canada, est ce que ta vie va bien ?
Georges Adrien PARADISÂ Ã Limoux le 05 janvier 2012 Ã 23h30