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Écrit par mira

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 26 mai 2011

Création : 27 mai 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2997

 

Ma conception s'étend sur des années

Embryons d'idées qui finissent par germer

Dans le cœur de tout homme opprimé.

 

Ma naissance est souvent douloureuse

Fille du peuple, on me confond avec la Gueuse.

Je nais dans la révolte, la famine et le chaos

La guerre et le sang comme unique berceau.

 

Il est difficile de me définir

Je suis faite de rêves et de désirs

Les hommes s'affrontent pour m'obtenir.

 

Je suscite les passions,

Je crée l'exaltation et l'union,

Je suis libre d'expression et pousse à l'opinion.

 

Les hommes me désirent avec hardiesse,

Pour tous je deviens leur maitresse,

Pour certain je suis leur ultime richesse.

 

De mon corps sublimé,

Le respect et la justice prennent réalité.

De ma poitrine ferme et opulente

Coule le lait de la liberté,

De mes lèvres charnues et insolentes

Naissent les mots de l'égalité.

 

Les plus grands se jouent de moi aisément,

Les tyrans me violent impunément,

Les plus humbles m'aiment et me chérissent sincèrement.

 

 

D'un avenir serein et équitable,

Pour des générations plus stable,

Je représente l'égérie :

On me nomme « Démocratie ».

 

 

 

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Écrit par hortensia

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 23 avril 2011

Création : 24 avril 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2695

Anonyme américain,

Quand il dort dans son carton,
Chaque fois, il se murmure un dicton,
Puis, il se déplace l'air hagard,
Il ne croise aucun regard.

Sans logement, il supplie !

Anonyme européen,

Souvent, il boit sa bière,
Il refuse d'être croyant,
Alors, il délaisse ses prières,
S'imaginant être un perdant.

Sans ami, il pense !

Anonyme africain,

Il lutte contre le temps,
Assis, sur un banc usé,
Hélas, la vie l'a brisé,
Ce n'est plus important.

Sans famille, il oublie !

Anonyme asiatique,

Il est comme un badaud,
Se promène près de l'eau,
Il n'a pas de pseudo,
Fatigué, il vit en solo.

Sans travail, il espère !

Anonyme océanien,

Assis sur le trottoir,  il mendie,
Tellement ignoré par les gens,
Que personne ne le défie,
Il se met à rêver d'argent.

Sans nourriture, il implore !

La pauvreté dans les villes,
Est un festival de misères,
Emanant d'innombrables galères,
Qui intensifient ce fléau si vil.

 

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Écrit par mira

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 22 mai 2011

Création : 23 mai 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2494

 

Suspendue à chaque mots de l'actualité

Je regarde fascinée une page d'histoire se tourner.

Formant qu'une même entité,

Les peuples opprimés crient à la liberté.

Corps et âmes, ils se rebellent

Contre la médiocrité dans laquelle on les a enfermé.

 

Du berger au boulanger, au pied levé,

Ils deviennent des soldats acharnés.

Sous la bannière des révoltés,

Ils défient les grandeurs nommées.

Armée de fortune portant l'espoir d'une vie future

Tel le chêne et le roseau

Ils combattent pour leurs idéaux.

 

 

Puissance en puberté vous détenez votre destinée :

Peuples du Maghreb soulevez vous jusqu'au dernier.

Après tant d'années de vassalité dupée

L'égalité et le respect vous serons donnés.

Votre cri de la faim, tel un raz de marrée,

Détrône les souverains auto proclamé.

 

 

A l'aube d'un autre demain,

Le pouvoir absolu à l'agonie,

Cède la place à une timide démocratie.

Chemin irrémédiable maintes fois rêvé

Mais qui aujourd'hui devient réalité

Pour une nouvelle ère plus équilibrée.

 

 

 

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Écrit par hermitt

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 11 février 2011

Création : 12 février 2011

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2114

Il était parti bouder un bout d'heure,
La haut, dans son arbre sur la colline,
Il était parti, boudeur, a point d'heure,
Un peu avant que la lune ne décline.

L'ermite hermétique, aux chocs, aux antidotes
Joue au caméléon sur les branches juste la bas.
L'ermite statique, a la tactique ad hoc mon pote:
La paix dans l'immobile, pour le reste basta!

Il était parti, boudant, en ces heures
Ou les bouts d'ans sont boudeurs
Il était parti boudeur, dans ses heurts
Ou les bouts d'ans sont bouts d'heures.

L'ermite hermétique, aux tics top- pragmatiques
Jouait la haut avec Jacques qu'a dit : tu disparais!
L'ermite, coté pratique, et T.O.C en stock unique,
S'est trop prit au jeu d'Jacques: il est rester planqué.

Il était parti pour un bout d'heure
Et le boudeur a fait son bout d'an
Boudant ses petits bouts d'heures
Qui font les bouts d'ans d'avant.

Il était parti bouder un bout d'heure,
La haut, dans son arbre sur la colline, seul et entièrement nu.
Il était parti, boudeur, a point d'heure,
Un peu avant que la lune ne décline, et il n'est jamais revenu.