Sorbet à la mangue
Silence je dors
Silence, il pleut dehors.
Silence, je conduis,
Silence, je vis.
Silence, je voyage
Connais-tu le message !
Château murât bouge,
à marie galante j’apprécie la loge.
Au rythme de la papaye,
Chatouillant le vivaneau sans écailles.
Parfum de la mangue sur ses lèvres,
ma douce doudou me salue et se lève.
De la caraibe turquoise, la Dominique nous salue,
et la place du marché puis le couvent évaluent.
De Saint louis délaissé,
On devine les trois sœurs enlacées.
Pour la banane, le colibri danse,
Ravive mes souvenirs d’enfance
Les cives respirent dans la
sauce chien, que les mamies inspirent.
L’antillaise m'a séduit, pourtant son regard me fuit.
L’Expresse des iles, navigue et défie les pluies.
De toutes les couleurs, sa coiffe est belle.
Au bout, Capestere veille.
Elle propose des sourires,
et pour quelques mots elle est morte de rire.
Au parfum de la goyave, débite des mots doux tendus.
Et brusquement tous ses tourments d'amours sont vendus,
La sorbetière grinçante résonne au petit port.
Mes bambins, armés de patience, admirent la louche du bonheur.
Lèchent les babines et surveillent le sorbet à la mangue.
Et sourient à la mamy qui sous peu fera plaisir à la leur langue.
Silence j'admire
Silence la mer respire.
Le pécheur jette, le pélican guette
Oups ! le scooter passe, et gâche la fête.
Écailleur du vivaneau,
sa case est à Baie Mahault.
Ouassous rigole, de sa bière entamée.
Et de l’odeur du bokitt, le pélican est affamé.
C’est le papillon de ma vie,
C’est l’ile, où je vis
Silence, j’admire
Silence, je respire.
H.TEM
Â
Â
Commentaires
Merci pour ce voyage lointain
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