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Écrit par lalain

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 27 décembre 2009

Création : 27 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2476

 

LES RIMES INTIMES.

 

J'en ai pillé des rimes

dans le journal intime

que vos yeux qui doutaient

cherchaient à me cacher.

Peinée; mais fascinée,

mon âme s'imprégnait

de vent qui déchirait,

de pluie qui affligeait.

 

sa voix qui nous a fuis

me crie que j'aurais du,

tes yeux qui n'ont pas lu

ne lisent que par lui.

Moi, si l'éternité

de ces rimes pillées

aujourd'hui vous berçait;

j'irais l'âme apaisée.

 

des lueurs de Pérou,

des couleurs acajou

dans vos yeux éclairés.

J'en ai caché des rimes

dans le journal intime

que mon âme gravait

quand vos yeux s'abreuvaient

de printemps qui naissait.

 

Le temps qui nous meurtrit

me crie que j'aurais du,

le regard qui n'a lu

ne lit plus que par lui.

Moi, si l'éternité

de ces rimes cachées

aujourd'hui vous berçait;

j'irais l'âme apaisée.

 

Si le souffle du vent

plutôt que nous blesser,

nous renvoyait les chants

que je n'ai su chanter;

peut être que la pluie

qui jadis affligeait,

délaverait la nuit

pour mieux cicatriser.

 

Quelques photos jaunies

me crient que j'aurais du;

les murs qui n'ont pas lu

ne lisent que par lui.

Moi, si l'éternité

de rimes envolées

aujourd'hui vous berçait;

j'irais l'âme apaisée.

 

Mais même si les mots

à vos vies dérobés

rendaient mon ciel plus beau,

toujours il manquerait

à mon coeur vos bravos;

rien ne peut remplacer

une ou deux gouttes d'eau

dans des yeux étonnés.

 

Dieu; si l'éternité,

qui crie qu'elle n'a lu,

voulait bien dérober

les mots que j'aurais du;

le ciel où il repose

saurait qu'il les lui doit;

le silence des roses

saurait qu'il te les doit!

 

Lalain

 

 

 

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 25 décembre 2009

Création : 25 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2384

Bientôt

Je retournerai

Au pays de Dante Alighieri

Pour me ressourcer discrètement

Dans son enfer et dans son paradis

Attiré inéluctablement

Par le charme toujours apaisant

De l’Amore Italiano

Qui n’a jamais été aussi vivant

Il s’agit d’une comédienne qui fascinera toujours

Quand elle est une certaine Sofia Loren

S’appropriant une journée particulière

Avec l’inoubliable Marcello Mastroianni

Qui avait voulu divorcer à l’italienne

Aujourd’hui

Dans la tranquillité romaine

De Villa Borghèse

En vieille dame désormais

Elle lègue sa magie éclatante

A une fille sensuelle et spirituelle

Qui doit interpréter à son tour

La partition de la poésie italienne

Et donc universelle

En héroïne si féminine

Dans les attraits de Monica Bellucci

Gigantesque égérie

Magnifiquement ancrée

Dans nos rêves et notre réalité

Elle qui s’élève déjà

En Donna Cosmica

Surpassant l’azur d’un ciel romain

Gravissant dans son arc-en-ciel

L’épopée rebelle

De l’Italie de demain

Eprise de son présent désirant

Chaud et caressant

C’est pourquoi bientôt

Je vengerai

Le suicide de Cesare Pavese

Et au bord d’un Pô tumultueux

Charriant les eaux furieuses et vertueuses

D’un Piémont malmené par la tricherie

En solidarité avec une Sicile

Obsédée par ses éruptions de la vie

Quand elle exulte dans le feu jaillissant de l’Etna

Monica Bellucci

Dans les larmes du soleil

Resplendira tourmentée et joyeuse

De ses Méditerranées jusqu’au lac Trasimène

Où elle dédiera un printemps de fleurs

En hommage à Fiat Mirafiori

Quand Turin ulcérée

Dans une grève générale

Chassera tous les Berlusconi

Qui ont osé salir l’art de vivre

De l’esthète Comédie italienne qui rit

Et qui veulent s’accaparer à tout prix

Sournois et désespérés

La si précieuse brillance de Monica Bellucci

Elle qui est

L’envol impressionnant de l’Amore Italiano

jeudi 24 décembre 2009

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 25 décembre 2009

Création : 25 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Finalement, c’est décidé

Je n’ai plus de patrie

Et surtout plus ici

Je crois plutôt que j’irai là-bas

Où s’entendent tant de cris de joie

Mais j’en conviens

Il faut bien habiter quelque part

Ce sera momentanément chez toi

Toi qui sauras accueillir

Un poète aguerri qui après tant de vols

A besoin d’atterrir

Sur une piste balisée

Par les signaux essentiels de la liberté

mercredi 23 décembre 2009

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Écrit par lonesomemao

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Publication : 24 décembre 2009

Création : 24 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Mille excuses

Madame la Poésie

  

Notre amour qui a pris beaucoup trop de retard

Sera enfin authentifié

Dans notre vaste espace

Où fusent les désirs chauds

D’une proche volupté qui nous aborde

 

Mille excuses encore

 

Mais que voulez-vous ?

 

Nous n’y sommes pour rien

 

Ma route était obstruée

Suite à un énorme embouteillage

Où je faillis suffoquer

 

Et il a fallu que je me dégage peu à peu

De l’étau effroyable  d’ennemis redoutables

Qui gisent aujourd’hui en panne

En manque de carburant dans leurs idées

 

Mille excuses

Madame qui nourrissez mon cœur

 

Je sais qu’à chaque instant

Vous sauvez notre idylle

Dans une patience calme et sidérante

Où vous imaginez tant la présence de l’autre

 

Qui comme toujours

Est pourchassé par une meute

Haineuse et jalouse

Qui ne pense qu’à saccager

Mais en vain

Notre idéal si vivant et si concret

Qu’il va nous amener dans la simplicité du bonheur

 

Mais en ces jours fatidiques

Où un ciel bleu véridique

Nous rapproche vers une union fantastique

 

Dans une solitude qui fleurit

Conçue à l’énergie pour résister

Serai-je prêt à affronter

Cette chance inouïe

Que sera notre accouplement parfait ?

 

Serai-je assez beau et assez noble

Dans cette jouissance instinctive

Tant voulue par nos sens

Pour décrire dans une harmonieuse sauvagerie

Les postures déchaînées

Que prendra notre passion enfin délivrée

 

Mille excuses

Madame la Poésie

 

Mais tout ce retard incroyable

Est dû également

A votre existence qui est toujours cet hypocrite interdit

 

Qu’enfin, nous allons briser

Par la fougue de nos baisers

 

mercredi 23 décembre 2009