Le vent de l’été caressait vos têtes
Tandis que le doux zéphyr facétieux
Soulevait vos voiles jusqu’aux cieux
Dans cette journée aux airs de fête.
Que vous étiez belles sous le soleil,
Vous balançant toutes ensemble,
Sous le regard des aulnes et des trembles,
Sans que se froissent vos dessous vermeil.
Vous dansiez et le souffle léger
Faisait voleter vos robes couleur sang.
Sous mon regard, vous alliez rougissant
Bien que je ne voulais pas vous déranger
Qu’elles sont belles à contempler
Les rouges fleurs de coquelicots
M’offrant dans leur sanglant caraco,
Un instant de repos, un bonheur complet.