Verre soufflé d’un vase clos : je t’aime un peu…
Petite Cerise, pas assez mûre pour tomber seule de l’arbre,
Et pourtant percevant si finement le monde qui la dénoyautait.
Elle, dont les bien-pensants prétendaient qu’elle avait perdu la tête, un soir d’été.
Moi, qu’elle avait élue pour branche, dès les premiers échanges.
J’avais compris son secret.
Vers soufflés en vase clos : je t’aime un peu, beaucoup…
Petite fêlure, accoutrement derrière lequel tu te cachais.
Au poignet, tu arborais un lien en dentelles de Calais : évocation du passé…
A la réalité, la folie douce amère préférer.
Ligne de vie, pour ne pas s’égarer.
Vers soufflés à huis clos : je t’aime un peu, beaucoup, passionnément…
Petit génie dont j’ai côtoyé la fragilité, envié la grâce et la subtilité.
J’ai épié ton référentiel, me le suis approprié…Et brusquement ton départ, un soir d’été.
Promis, juré, je n’ai pas crié.
Vers soufflés en sanglots : je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.
A Sophie, qui partage ma vie.
© Extrait du recueil Elles (ou Heureuses, les filles de joie) – Janvier 2009.
Commentaires
C'est beau.. Fragile.
merci
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