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L’âme perdue, bâtait des ailes
Dans l’infini béant
A la recherche de son aube
Dans les ports de l’absence
Dans un temps inamical
Dans une nuit sans faille
Seul avec mon moi
Même décor
Silence aux garde-Ã -vous
Traversée de désert, nuages gris
Tempêtes de douleurs
Souillées de souffrances
Soif, frisson, Â angoisse, peur
Soumission  du corps
Enfer intérieur
L’âme à jamais arraisonnée
Tell un oiseau blessé ;
Déploie ses ailes
Vers une autre chevauchée
Aux teintes silencieuses
Ou la nuit s’alliait à son jeu
Souvenirs périmés
Franchies de l’oubli
Pages jaunies, figés sur le mur
Figures d’ombres, sans souffles
Sourires bleus sans masques
Résonnance de voix, images du passé
Ressuscitent de leurs décombres
Blessures, amertumes
Trahison, remords, regrets
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Impassible tristesse
Plus noir que la nuit
Bavant ses écumes
Tambour battant
Rampaient sans préface
Au fond d’un corps éreinté
Au fond d’une âme enchevêtrée
Dans les croisés des chemins
Qui se recherche, de nouveau
Dans les contours fermes
D’une inconstante réalité
Nostalgique sursaut
De timides prières
Dans un coin de la raison
Duel interminable
De l’ange déchu face à son enfer.
Le 13/09/11.
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