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Comme une main triste
Et glaciale, le vent d’eau
Se colle froid et mouillé
Sur la nudité de votre peau ;
Bien sûr, vous vous demandez,
Pourquoi ce froid humide persiste?...
Si vous recherchez bien,
Vous ressentez en vous,
Tout au tréfonds ; se joue
L’ironie du rire et du chagrin
Soit l’un ou l’autre vous noue
Sans crier gare, rien n’y résiste à la fin…
L’espoir ou le regret reçu,
Un jour de votre vie déçu,
D’avoir omis ou manquer,
L’instinct de vie de vos projets
D’amour, de métier, d’objectif,
De respect d’aller droit vers le but positif…
Le vent d’eau souffle et noie
Pour ne plus entendre parler de soit ;
Regardons vers les yeux de l’autre
Pour y voir ses larmes cacher les nôtres,
Ses chagrins et ses souffrances,
Sont pires que nos propres errances…
La main égarée qui se tend,
De l’être chétif adulte ou enfant,
Aimez la prendre chaleureusement ;
Votre main refroidie par le vent
Sera toujours pour sa main, assez chaude
Pour rendre et passer sa vie sans pénible exode…
L’amour et l’amitié, remplie d’altruisme,
Rendra plus doux la froidure du vent d’eau ;
Moins de frissons feront vibrer le grain de votre peau,
Vous vous sentirez plus léger, l’esprit plein de charisme,
Plus de regrets, de remords mais une joie sereine
Guidera votre destin sur un chemin chaud, ensoleillé et pérenne…
Georges Adrien PARADIS Ã Limoux le 02 janvier 2012 Ã 12h00