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Nathalie, jeune femme
Qui se plait tant
A être une complice de ma poésie
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A soupiré dans un sentiment las et furtif
Qui heureusement a réussi à se projeter :
Je décide de rompre avec la plaine du Nord amoindrie
Par un ciel trop gris et comme saisi
Par une inerte mélancolie
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C’est pourquoi je préfère partir
Vers des espaces inexplorés
Où je me frotterai à la personnalité
D’un continent neuf
Qui revigorera mes pensées
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Nathalie, jeune femme
Attentive au mouvement de mes mots
M’a avoué dans un excès léger de langueur
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Je veux découvrir à tout prix
L’intensité vaste du Canada
Froid comme le rêve d’un hiver distant
Chaud dans le sourire d’un été accueillant
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Et Nathalie, jeune femme
Qui s’apprête à préparer ses bagages
Comme pour ne pas m’oublier
Me rassure joliment
Quand elle me confie :
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Je m’en vais au Canada
Qui est finalement si proche
Car poète, tu le sais
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Le monde est déjÃ
Le village intimiste de l’avenir
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mardi 9 février 2010
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Commentaires
Il faut se laisser guider par le destin
Amicalement
Scotty
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