Amour

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L '   A U T R E   

 

Je te trompe moralement

À chaque fois que je la vois

Car je l'aime passionnément

Et la voudrais toujours à moi. 

 

Elle m'enflamme toujours l'âme

Et me donne un air de bonheur,

Comme fait d'ailleurs toute femme

Qui nous a envahit le coeur. 

 

Elle se teint de temps en temps :

En blanc ou en brun ou en roux

Mais son caractère changeant

Ne fait pas naître mon courroux. 

 

Suivant le temps triste ou bien gai

Ses grands yeux sont gris ou bien bleus,

Comme de grands lacs étalés :

Miroirs du ciel, reflets des cieux.  

 

Elle se grime le visage

Avec tout un tas de couleurs

Et ressemble à un paysage

Tout envahit l'été de fleurs. 

 

De sa jolie voix fraîche et douce

Quand elle parle, je l'écoute,

Pareille au ruisseau sous la mousse

Qui m'enlèverait tout mon doute. 

 

Faite de bosses et de creux,

Grands monts et petites vallées,

Couchée elle ressemble un peu

À une chaîne de sommets. 

 

Enfin tu sais, tu la connais :

Elle est tout près, tout près de toi

Et je dois la laisser tomber

Car maintenant, toi tu es là. 

 

Mais tu m'excuseras pourtant,

Si t'ayant choisie pour compagne,

Je te trompe moralement

Lorsque je pense à ma montagne !   

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Pensées 

 

 

 Il m’arrive de penser

Surtout en fin de journée

Te retrouver souriant

Tes bras m’enlaçant

Ton baiser ce posant

Sur mes lèvres apaisées

 

 

  Il m’arrive de penser

En milieu de journée

Recevoir de toi

Un geste délicat

Le son de ta voix

Eclairant mes  allées

 

 

 Il m’arrive de penser

Déjà au lever

Te regardant t’éveillant

Ton air souriant

Tes yeux lumineux

Poser dans les miens heureux

 

 

 Il m’arrive de penser

A tout moment dans la journée

A toi simplement

Heureux dans l’instant

De mes pensées te donnant

Amour et tendresse au présent

 

 

 

 Marie

19 Novembre 2008    

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
Je t'ai regardé grandir, et maintenant j'ai peur,
Peur de m'être trompé, d'avoir commis des erreurs,
Je te vois peu à peu t'éloigner du foyer protecteur,
Pour te diriger tout droit vers un destin destructeur.

Petite fille fragile en pleine crise d'adolescence,
Avec tes faux airs déplacés sur fond de délinquence,
Qui cachent en vérité une montagne de souffrance.
Et moi je n'ai rien vu, trop de travail et trop d'absences.
Quand as-tu décroché de l'amour et de l'espérance ?

Tu as abandonné l'athlétisme, toi la gazelle,
Tu as perdu ton sourire, toi qui était si belle,
Tu as quitté tes études, et tu manques à l'appel,
Tes amis se détournent et te lâchent, toi la rebelle,
Ils continuent leur route, et te laissent à ton destin,
Malgré tous leurs efforts pour te montrer le chemin,
Tu n'as jamais compris qu'ils te tendaient la main.

Pendant que de tes lèvres coule un torrent de haine,
Et que ta voix ressemble à un océan qui se déchaine,
Pendant que ton cœur est dans une immense peine,
Et que tu pleures de ne pas pouvoir dire je t'aime,
Je te regarde impuissant, en train de tout gâcher,
Comme si de ton échec j'avais la responsabilité.

Petite fille fragile, ne souffre plus je suis là,
Donne-moi la main, viens dans mes bras,
Ouvre ton coeur, retrouvre le plaisir,
Montre-moi encore ton si joli sourire,
Sèche tes larmes et oublie ta peine,
Je t'attends, ton père qui t'aime.
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Aujourd'hui je n'y suis plus
Plus ici ou ailleurs de toute façon c'est le même chose
Toute peite soit elle, je ne ne respire pas
J'ai la foi mais très rare sont les joies

Quelque fois je me bats
Et d'autre fois baisse les bras
Pourquoi tant de désaroi
Ma foi je n'y suis pas

La route est longue est parsemé
De loi et de peine tout plein
Mais je suis là et ne remonte pas
De l'aide et de la joie me faudrai

Que je puisse être au top
A la porte de l'amour
Te rejoindre sur ce fleuve
Celui qui me rendra la vie

Mon ami ou amour
Suis de retour
Je vis je souris je m'épanouî
Ca y es je suis là et je respire

Je sens ton souffle sur la peau
Tes bras fort autour de mon corps
Ca  y es j'y suis là de nouveaux
Grâce à toi je vis et je respire

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Fille devant un miroir 

 

VOUS  LES  FILLES 

 

 

Vous êtes encore des gamines
Quand dans un miroir, peccadille,
Vous regardez votre poitrine,
Vous les filles ! 
 
Vous vous faites couper les tresses
Quand nous jouons encore aux billes
Et remuez déjà les fesses,
Vous les filles ! 
 
Vous êtes jeunes, un peu yéyées,
Vous passionnant pour des vétilles
Mais bien souvent vous larmoyez,
Vous les filles ! 
 
Quand vous parlez de nous pour rire,
Vous n'êtes pas toujours gentilles
Et nous faites beaucoup souffrir,
Vous les filles ! 
 
Vous nous traitez de vils garçons :
Un grand merci pour la cédille !
Mais malgré tout nous vous aimons,
Vous les filles ! 
 
 

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  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...