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Écrit par Siorg

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 26 septembre 2008

Création : 26 septembre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3303

Feu monsieur de l’amour, à sa veuve infidèle

Ne voulut pardonner et lui fit donc querelle.

Elle avait pour amant monsieur l’indifférence

Et pour autre coquin le bourgeois malveillance.

 

Feu monsieur était fou ! Fou d’elle évidemment

Il aurait tant voulu pouvoir stopper le temps

Le temps où elle était, croyait-il, amoureuse…

Mais il en est ainsi, la vie est bien trompeuse !

 

Feu qui voulait rêver, s’éveilla dans la nuit

Et sut à ses dépends qu’à trop clamer sa flamme

On termine toujours  par y brûler son âme.

 

Feu veut se venger mais il l'aimait encore

Et ne put s'empêcher de le crier trop fort

... Dame amertume à lui finalement s'offrit. 

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Écrit par annankee

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 22 septembre 2008

Création : 22 septembre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3880

J’ai voulu te dire ces mots que l’on ne dit jamais

La brise les a volés et répandus aux quatre coins du monde

Je suis, je suis un être sans nom arborant une fierté immaculée

J’ai bien peur de ne pouvoir rien faire pour toi et pour cette ronde

J’ai voulu t’écrire ces mots brûlants et interdits,

L’encre n’est pas sortie de peur de commettre un crime

Je m’envole dans cet instant  où le présent rejoint l’infini

Mon corps, mon corps  plane et danse au dessus des cimes

On me dit divin, je lui dis devine, je ne suis qu’une pauvr’âme

J’ai foulé tant de chemins, j’ai rencontré tant de mondes

Je suis resté moi, j’ai refusé de me fondre, arrêtes tes blâmes

Amour, je veux être celui qui sème les graines et les féconde

Cette mort je l’ai voulue, cette mort je l’ai cherchée

J’ai voulu tout te donner, détruire mon ego pour me fondre

Me fondre avec ton être, ne faire plus qu’un, désir inachevé

Je me suis perdu dans les tourments de cette vie faite de méandres

Le flot continu de ces instants discontinus m’ont perdu

Je n’ai pas supporté tes absences repetées, je t’ai tant aimée

Il était temps que j’admette la vérité, je n’étais qu’un cocu

Partir, disparaître, rejoindre le néant, te laisser vivre ma dulcinée

Je n’ai aucun regret, je te lègue mes instants de malheurs

Je suis là où l’infini rejoint le fini, nulle part et partout

Je me suis libéré du poids que j’avais sur le cœur

Je te regarde avec un sourire vainqueur et je m’en fous

Annankee

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Écrit par inconnu

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 23 septembre 2008

Création : 23 septembre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3380

Met donc tes chaussons et esquisse sur mon cœur
Quelques entrechats, des petits pas de danse.
Je suis là debout devant toi, sans défense,
Mon âme enfin débarrassée de toute peur.

Sur la pointe des pieds, gracieux oiseau
Exécute un pas chassé, petit pas de danse.
A genoux devant toi, sourd à la cadence,
Sous ton souffle magique, je me fais roseau.

Bras levé vers le ciel pour y puiser ta force
Fais moi un grand écart, petit pas de danse.
Que je m’émerveille devant tant de puissance.

Ta tête posée doucement sur mon torse
D’un petit pas de deux, mouvement de danse
 Nos deux corps s’enfuient dans une folle jouissance.

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Écrit par inconnu

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 19 septembre 2008

Création : 19 septembre 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3516

Plume d’Argent est inspiré, il va écrire
Une lettre enflammée à sa toute belle.
Avec des mots, son amour, il va décrire
A sa tendre amoureuse, si peu rebelle.

Las, il ne sait où, son encre a disparu.
Il retourne son plumier et ses poches.
Il prie... Mais l’encre n’a pas réapparu.
Pourquoi ne sont-ils donc plus proches ?

Or va s’inquiéter, Plume est désemparé,
Son âme se met à noircir le scénario.
Il a peur de perdre son bel amour doré,
Il entrevoit une caisse en bois sur un chariot.

Soudain, Plume d’Argent perce son doigt
Et rédige avec cette encre sanglante.
Plume d’Or aura son pli comme il se doit
Le moral d’Argent remonte la pente

Or reçoit la lettre, comme on se l’imagine
Son cœur bat à ces phrases magnifiques
Puis elle remarque de l’encre l’origine,
Leur grand amour est vraiment magique !