Amour

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LA FEMME PERDUE

 

 

Moi qui ai aimé

Trop superficiellement

Dans le hasard

D’une rencontre fugitive

Une femme perdue

Alors que moi-même

J’étais un homme perdu

 

Je me souviens aujourd’hui

Quand elle s’offrit maladroite

A mes ardeurs désarmées

Par son désir sans vie

Comme un ressort cassé

 

Et je regrette en ce jour

Les baisers trop volatiles

Distribués machinalement

A son corps noué par le chagrin

Abîmé par des idylles futiles

Aux odeurs vides et décomposées

 

O Femme perdue

Encore plus perdue

Dans la détresse d’années dépareillées

Arrogantes comme ton désespoir nu

 

Tu es cette multitude anonyme

Qui évolue dans une banale tragédie

Que je courtise malgré moi

Troublé par les charmes pourtant ternes

De ton austère désarroi

 

Tu es ce rêve éparpillé que je relèverai

 

Moi qui réussis à m’élever

Quand j’observe et je décris ton ordinaire

Quand il veut s’embellir

Avec le soupçon extraordinaire

D’une tendre poésie

 

 

mercredi 28 octobre 2009

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Un beau cahier  

Je viens de l’acheter

J’ai choisi le papier

D’une vie qui patiente

D’écrire  à quatre mains

Le recueil de demain 

Si je dois y poser le premier baiser

J’aimerais qu’il soit bien accordé

Que des doigts délicats

Et une âme en émois

Pianotent  avec moi

Sur ses pages de choix 

Que tes yeux me dévorent

Comme cette plume que j’adore

Que nos mots déposés

Reste une suite sans fin

De chaque matin

Réinventer le refrain 

Si quelques perles de mes yeux

Viennent tacher l’encre posée

De tes  doux baisers

Viens  les absorber

Pour que notre cahier

Demeure une pureté 

Chaque  jour de ma vie

Je poserais sur ta joue

Le baiser du matin

Qui sera sans dédain 

A la nuit tombée

Sous les reflets de lune

Je te câlinerais  

Te réchaufferais

De mes mots enflammés 

Si cela tu a peur,

Ne fuit pas mes honneurs

Je crayonnerais

Le surplus de ma ferveur

Sur ses pages inondées

De ma plus belle chaleur 

Sans trop m’imposer

Dans ton joli petit cœur  

 

Marie

 

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Les femmes sont comme des perles

Elles ne demandent qu'à être enfilées

Les hommes tels des merles

Ne se privent pas de jaser

 

L'homme a un sexe

A la place du cerveau

La femme, des lèvres annexes

Pour soulager ses maux

 

La femme a des thermomètres

Plantés aux bout des seins

L'homme un baromètre

Qui grimpe quand tout va bien

 

La femme use de son corps

Pour attirer sa proie

Et malgré qu'il soit plus fort

L'homme ne résiste pas

 

La femme jouit

Quand elle le veut bien

L'homme est toujours ravit

Et ne se doute de rien

 

La femme possède entre ses cuisses

Des arguments de persuasion

Dont elle abuse, souvent avec vice

Pour obtenir satisfaction

 

Mais pour l'homme, la priorité

C'est de pouvoir de temps en temps

Vider ses bourses trop gonflées

Et de prendre du bon temps

 

Ceci est une caricature

Des rapports homme, femme

C'est peut être un peu dur

Voir à la limite infâme...

 

Mais quand sexe rime avec amour

Quand deux corps vibrent à l'unisson

Qu'on se donne sans détour

L'un à l'autre avec passion

 

L'acte sexuel devient divin

Quand deux êtres s'aiment vraiment

Pas besoin de drogue ni de vin

Pour atteindre le firmament

 

J'ai la chance de vivre ça

Avec la meilleure épouse du monde

J'espère que c'est votre cas

Que votre moitié, de son amour vous inonde...

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Lorsque j’étais petite, j’étais persuadée
Qu’il était impossible que je puisse aimer
Un jour quelqu’un d’autre, que mon père et ma mère ;
Que je puisse les quitter, ça ne pouvait se faire !

Et je l’ai rencontré, je n’ai pas réfléchi,
Je l’ai tout de suite aimé, alors je l’ai suivi.
J’ai appris cet amour qui était différent,
Qui n’enleva rien à, celui de mes parents.

Lorsque j’avais vingt ans, j’étais persuadée,
Qu’il était impossible que je puisse aimer
Un jour quelqu’un d’autre, c’était l’homme de ma vie,
Je lui appartenais, alors on s’est unis.

Et alors, tu es née, ma fille, ma chérie,
C’est sûr ton arrivée allait changer ma vie,
J’ai appris ce qu’était l’amour d’une maman,
Sans cesse en proie aux doutes et mille et un tourments.

Quand j’avais vingt cinq ans, j’étais persuadée,
Que d’aimer davantage, ne pouvait exister,
Cet amour sans limite pour ce petit bébé
Il m’était impossible de le morceler.

Et alors tu es né, mon fils, mon adoré,
Toutes mes certitudes se sont envolées,
C’est naturellement que tu as pris ta place,
Sans être pour ta sœur, l’ombre d’une menace.

J’ai appris à trente ans, que l’amour d’une maman,
Peut se multiplier par le nombre d’enfants.
Chacun d’eux a sa place, entière et rien qu’à lui,
Une mère les aime tous, qu’ils soient grands ou petits.

Et le temps a passé, les enfants ont grandi,
Ils pensent à s’envoler, et à quitter le nid ;
Je n’y peux rien changer, et ils vont me laisser,
J’espère seulement, qu’ils m’oublieront jamais.

J’apprends à quarante ans qu’on ne peut pas garder,
Toujours auprès de soi, les enfants qu’on a fait,
Mais quelque soit mon âge, ce qui ne changera pas,
C’est l’amour éternel que je leur garderai en moi.

Quand j’aurai tant et tant qu’on ne comptera plus,
Quand la vie les prendra tant qu’ils ne viendront plus,

Garderont-ils pour moi, en souvenir du passé,
L’image de cet amour sans cesse décuplé ?

 

© Claudie Becques

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Un grand CRU  



Où es tu mon grand cru des années esseulées
Moi qui reste cachée, sous ma robe lie de vin
Je t’ai bouchonné et étiqueté sans coller
D’une main de fée,  je te garde dans un recoin



Sur un lit de pétales sentant bon le matin
Tu reposes serein dans le creux de mes seins
D’où délicatement du bouchon en étain
J’hume le parfum sauvage imaginé de tes reins



  Dans deux verres en cristal et ciselé d’une opale
Après les mois sans fin, nous fêterons les foins
D’un mélange délicieux de fruits aux goûts juteux
Désireux  de produire un mélange si gracieux



  Je dessinerais alors la toile, que tu aimeras caresser
Quand les quelques étoiles scintilleront à nos pieds
Relevant la tête, dans nos yeux étincelants
Mélangeant nos sourires, nous serons vers luisants



 En gardant l’espace dans le coin de mon cœur
Ma fidélité n’est  que du pur bonheur
Dans ma verte campagne ou les oiseaux rieurs
Répondront  présent à l’appel de l’Empereur…   



Marie

10/ 2009

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...