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Écrit par BelleDeNuit

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 10 octobre 2009

Création : 10 octobre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3462

Les Amants   

Il y a tant de maux, derrière leurs silences

Dans cette folle envie, de satisfaire leurs désirs

Dans les  draps souillés de sueur solitaire

Ou sans doute en cachette des larmes ont coulés

Leurs regards complices non nuls besoin de mots

Quand de leurs sèves, ils s’élèvent  en crescendo

Les yeux gorgés dans leurs  poussières d’étoiles

Que seule la lune pourrait dire au scandale

D’un partage charnel et top sensuel

Deux esprits érotiques se sont donnés suite

Et les questions affluent quand les corps au repos

N’osent souffler mots de leurs désirs de duo

Quand dans leurs  bras entrouverts

En soupçon de  tendresse

Ils se  blottissent  pour une ultime caresse

Il vient déposer sur ses lèvres gonflées

D’avoir trop bu dans sa gorge salée

Le dernier baiser d’une nuit partagée

Ou ils s’endorment  repus et apaisés

Cette nuit sera douce, il dort dans sa couche

Ce n’est qu’au matin, de ce baiser mutin

D’un bonjour ses lèvres posées sur les siennes

Déjà les  rappellent à devoir se  quitter

Cet homme esseulé qui aimerait crier

Mais de sa fierté, et pour la  préservé

Se dois  d’être fort pour lui  dire sans la brusquer

« Il est déjà l’heure,  je vais devoir  y aller »

Sans se retourner et la porte fermée

Ils repartent vers leurs destinées

Sans demain incertain, trop lointain

« A Bientôt » sera leur dernier mots

Afin de ne pas souffrir trop  

MarieSeptembre 2009

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Écrit par sylphide

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 6 octobre 2009

Création : 6 octobre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 4577

J’ai demandé au vent de me conduire vers toi

Il m’a répondu : « Je ne connais pas cet endroit »

J’ai demandé au vent de t’envoyer une lettre

Il m’a répondu : «là-bas, pas de boîte aux lettres »

J’ai demandé au vent de te dire que je t’aimais

Il m’a répondu : « Ça, je ne le fais jamais »

J’ai demandé au vent tant de choses…

J’ai compris que je ne pouvais compter sur lui

Que mes demandes l’indisposent

Qu’il ne faut rien attendre d’autrui

Sinon c’est la porte close

J’ai compris que je ne devais compter que sur moi

Pour te faire comprendre mes sentiments

Que je devais faire le premier pas

Et te contacter un peu timidement

J’ai compris maintenant tant de choses…

Tu m’as dit que tu n’osais vers moi t’avancer

Malgré l’envie qui te serrais le cœur

Ne sachant ce que je pouvais penser

Alors tu m’évitais à contrecœur

Je remercie le vent de ne m’avoir pas écoutée

Je remercie le vent de m’avoir fait comprendre

Qu’il faut toujours, toujours oser

Si l’on ne veut pas se méprendre

Je vis près de toi tant de belles choses…

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Écrit par zitoun

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 9 octobre 2009

Création : 9 octobre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3823

Encore des mots, me direz vous ?

Les mêmes, toujours les mêmes,

Mais je ne connais que vous,

Pour faire lire tous mes poémes.......

Vous je connais cher lecteur,

Avec votre grande patience,

Devant mes problèmes de coeur,

Et mes si pathétiques silences.......

Alors, encore une fois je viens,

Vers vous, livrez sur ce papier,

L'espoir fou auquel je tiens,

Et qui me fait tant pleuré......

Peut être est-ce vous un jour,

Bien que vous le sachiez déjà,

Qui, blessé par un grand amour,

Viendrez lentement vers moi.........

Et je serais là bras ouvert,

A vous attendre complaisant,

Vous protégeant de cet hiver,

A mon tour vous écoutant.......

Nos coeurs alors côte à côte,

Réunis par la même misère,

Parleront ensemble de ses fautes,

Qui nous forcent à la prière............

Christian Guerin Caron

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Écrit par Siorg

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 4 octobre 2009

Création : 4 octobre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2560

DEMON DE MIDI Au féminin

 

Une femme d’âge qui n’ose l’avouer

Et qui pour dire vrai, ne veut pas l’accepter,

Au miroir le matin, se fait belle coquette

Pour être désirée et faire des conquêtes.

 

La femme qui ne veut au temps laisser la place

Se maquille souvent pour fuir cette menace.

A la dernière mode en fausse Lolita,

Préparant le terrain pour l’amant qui viendra…

 

Mais l’âge étant bien là, quoiqu’elle veuille en faire

Le coquin prétendant ne veut ce qu’elle espère ;

Ce juvénile esprit, n’a vu venir l’abus

Et son patient mari, aujourd’hui est perdu !