Un grand CRUÂ Â
Où es tu mon grand cru des années esseulées
Moi qui reste cachée, sous ma robe lie de vin
Je t’ai bouchonné et étiqueté sans coller
D’une main de fée, je te garde dans un recoin
Sur un lit de pétales sentant bon le matin
Tu reposes serein dans le creux de mes seins
D’où délicatement du bouchon en étain
J’hume le parfum sauvage imaginé de tes reins
 Dans deux verres en cristal et ciselé d’une opale
Après les mois sans fin, nous fêterons les foins
D’un mélange délicieux de fruits aux goûts juteux
Désireux de produire un mélange si gracieux
 Je dessinerais alors la toile, que tu aimeras caresser
Quand les quelques étoiles scintilleront à nos pieds
Relevant la tête, dans nos yeux étincelants
Mélangeant nos sourires, nous serons vers luisants
 En gardant l’espace dans le coin de mon cœur
Ma fidélité n’est que du pur bonheur
Dans ma verte campagne ou les oiseaux rieurs
Répondront présent à l’appel de l’Empereur… Â
Marie
10/ 2009
Commentaires
Débat dans une meule de foin??
En tout cas, que de bon souvenirs
Et personne pour commenter ce jolie poème?
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