Les Amants  Â
Il y a tant de maux, derrière leurs silences
Dans cette folle envie, de satisfaire leurs désirs
Dans les  draps souillés de sueur solitaire
Ou sans doute en cachette des larmes ont coulés
Leurs regards complices non nuls besoin de mots
Quand de leurs sèves, ils s’élèvent en crescendo
Les yeux gorgés dans leurs poussières d’étoiles
Que seule la lune pourrait dire au scandale
D’un partage charnel et top sensuel
Deux esprits érotiques se sont donnés suite
Et les questions affluent quand les corps au repos
N’osent souffler mots de leurs désirs de duo
Quand dans leurs  bras entrouverts
En soupçon de  tendresse
Ils se  blottissent  pour une ultime caresse
Il vient déposer sur ses lèvres gonflées
D’avoir trop bu dans sa gorge salée
Le dernier baiser d’une nuit partagée
Ou ils s’endorment repus et apaisés
Cette nuit sera douce, il dort dans sa couche
Ce n’est qu’au matin, de ce baiser mutin
D’un bonjour ses lèvres posées sur les siennes
Déjà les  rappellent à devoir se  quitter
Cet homme esseulé qui aimerait crier
Mais de sa fierté, et pour la  préservé
Se dois  d’être fort pour lui  dire sans la brusquer
« Il est déjà l’heure, je vais devoir  y aller »
Sans se retourner et la porte fermée
Ils repartent vers leurs destinées
Sans demain incertain, trop lointain
« A Bientôt » sera leur dernier mots
Afin de ne pas souffrir trop Â
MarieSeptembre 2009
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