Lorsque j’étais petite, j’étais persuadée
Qu’il était impossible que je puisse aimer
Un jour quelqu’un d’autre, que mon père et ma mère ;
Que je puisse les quitter, ça ne pouvait se faire !

Et je l’ai rencontré, je n’ai pas réfléchi,
Je l’ai tout de suite aimé, alors je l’ai suivi.
J’ai appris cet amour qui était différent,
Qui n’enleva rien à, celui de mes parents.

Lorsque j’avais vingt ans, j’étais persuadée,
Qu’il était impossible que je puisse aimer
Un jour quelqu’un d’autre, c’était l’homme de ma vie,
Je lui appartenais, alors on s’est unis.

Et alors, tu es née, ma fille, ma chérie,
C’est sûr ton arrivée allait changer ma vie,
J’ai appris ce qu’était l’amour d’une maman,
Sans cesse en proie aux doutes et mille et un tourments.

Quand j’avais vingt cinq ans, j’étais persuadée,
Que d’aimer davantage, ne pouvait exister,
Cet amour sans limite pour ce petit bébé
Il m’était impossible de le morceler.

Et alors tu es né, mon fils, mon adoré,
Toutes mes certitudes se sont envolées,
C’est naturellement que tu as pris ta place,
Sans être pour ta sœur, l’ombre d’une menace.

J’ai appris à trente ans, que l’amour d’une maman,
Peut se multiplier par le nombre d’enfants.
Chacun d’eux a sa place, entière et rien qu’à lui,
Une mère les aime tous, qu’ils soient grands ou petits.

Et le temps a passé, les enfants ont grandi,
Ils pensent à s’envoler, et à quitter le nid ;
Je n’y peux rien changer, et ils vont me laisser,
J’espère seulement, qu’ils m’oublieront jamais.

J’apprends à quarante ans qu’on ne peut pas garder,
Toujours auprès de soi, les enfants qu’on a fait,
Mais quelque soit mon âge, ce qui ne changera pas,
C’est l’amour éternel que je leur garderai en moi.

Quand j’aurai tant et tant qu’on ne comptera plus,
Quand la vie les prendra tant qu’ils ne viendront plus,

Garderont-ils pour moi, en souvenir du passé,
L’image de cet amour sans cesse décuplé ?

© Claudie Becques

Commentaires   

#9 Tom 10-11-2009 20:04

Emouvant ! J\'espere que tes ont lu ce poeme

#8 julie 10-11-2009 16:47

Un bien joli poème sur l\'amour, en particulier sur l\'amour maternel qui, lui, jamais ne se dément et qui se poursuit enore lorsque l\'on devient \"mamie\" ...

Amitiés poétiques

Julie (nouvellement inscrite)

#7 julie 09-11-2009 21:46

Bonsoir à tous

Je viens tout juste de m\'inscrire...

Je m\'appelle Julie, j\'habite Montpellier et je suis tombée dans la marmite poétique toute petite, avec un papa poète...

J\'espère me plaire parmi vous...

Au plaisir de vous lire

Julie

#6 Clo 09-11-2009 12:17

Je suis heureuse que tu t\'y sois attardée Lenia.
Amicalement. Clo

#5 Clo 09-11-2009 12:16

Si tu savais Belle de Nuit comme j\'attends avec impatience de pouvoir goûter également à ce bonheur. Merci beaucoup.
Clo

#4 Clo 09-11-2009 12:15

Merci de t\'être arrêtée sur les différentes formes de l\'amour qui nous rendent plus forts tout au long de notre vie.

#3 Lenia 04-11-2009 22:16

Une belle peinture des différents sens de l\'amour au cours de la vie.
Donc un poème très agréable à lire !

#2 BelleDeNuit 03-11-2009 20:54

Un bien joli poème sur l\'amour a differents niveaux
Quand les petits enfants arrivent la c\'est encore une autre etape encore plus belle tu verras
Bonne continuation
Au plaisir de te lire
Marie

#1 sylphide 27-10-2009 18:11

Bien sûr que les enfants restent par le cœur avec leurs parents. Les enfants grandissent, partent, se marient et que reste-t-il? le bonheur d\'avoir des petits enfants, et notre amour de maman se décuple encore pour eux. Chacun trouve sa place, au fond de ce cœur si chaud...

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