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Écrit par sylphide

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 17 novembre 2009

Création : 17 novembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3172

 

J’ai toujours été une enfant

Réputée fort sage,

Mais sous le gentil corsage,

Se cache un volcan.

Suite à ton doux message

Est tombé le carcan.

Tu m’as fait l’apprentissage,

Tu fus convainquant.

Dans un si charmant paysage,

Au milieu des champs,

Tu as fait de moi ton otage,

Ma foi, consentant.

Sous un ciel sans aucun nuage,

Dans un bel élan,

Tu as provoqué les ravages,

D’un fort ouragan.

Bousculant tous les usages,

Sous ton regard ardent,

Oubliant jusqu’à notre âge,

Eclata le volcan.

Et la gentille petite fille sage

Retrouva son galant,

Pour son amour de prétendant,

Défit souvent son corsage.

© Sylphide

 

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Écrit par Siorg

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 14 novembre 2009

Création : 14 novembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 8932

 

Sales saisons !

Le printemps fut naissance
Saison de ton absence
Le bourgeon sans patience
Tire sa révérence

L'été fut floraison
De notre désunion
La fleur à l'occasion
Parfume l'illusion

L'automne arrive à l'heure
Pour faner mon bonheur
Il plut comme je pleure
Cet amour qui se meurt

car l'hiver bientôt là
Ne se trompera pas
Et en venant vers moi
Me verra mort de froid

 

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 17 novembre 2009

Création : 17 novembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2265

 

LE BAISER QUI FUSE

 

Un baiser a fusé dans la nuit

 

C’était un grand amour mortifié

Qui réparé en plein vol

Par un délice improvisé

Atterrissait en douceur

Dans une réalité figée

Qui se doit d’avancer

 

Un baiser a brillé

Dans ses denses appétences

 

C’était le signal heureux

D’un amour méthodique et léger

Activé par l’impatience

Des ébats paresseux du silence

 

Un baiser a fusé

A l’approche d’une aube voilée

Revêtue par une sobre réalité

 

En laissant derrière lui

Les ardeurs étiolées d’une nuit

 

Et une femme logeant

Dans ses rides qui s’ennuient

 

Le contemple éblouie

Se désaltérant dans une extase infinie

 

Samedi 13 novembre 2009

 

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Écrit par Fanfan54

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 14 novembre 2009

Création : 14 novembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3267

Je n’ai plus rien à te donner, rien qu’un poème !

Quelques mots en musique, te disant je t’aime

La douceur d’un soir d’été, un gai clair de lune,

Un coucher de soleil, au loin, sur la lagune !

 

Je n’ai plus rien à te donner, rien qu’un refrain,

Quelques mots, un tempo te disant mon chagrin !

Un sanglot de violon, le cri d’une guitare,

 

 

Comme une mélodie, pleurant mon désespoir !

Je n’ai plus rien à te donner, rien qu’un soupir,

Quelques mots dans un souffle, disant mon martyre,

Une larme sur la joue, une épine au cœur,

Un doux parfum de rose ou un bouquet de fleurs !

 

Je n’ai plus rien à te donner, rien qu’un frisson ,

Quelques mots aliénés, aux défuntes passions,

Les murs froids de la chambre et le lit orphelin,

Les nuits d’infortune ressemblant au matin !

 

Je n’ai plus rien à te donner, qu’une prière,

Quelques mots déchirés décrivant ma misère,

L’amour écartelé, le poids du souvenir,

Les trésors envolés, tes yeux et ton sourire !

 

Je n’ai plus rien à te donner, rien qu’un murmure,

Quelques mots chuchotés, t’expliquant ma torture,

Le froid de l’absence, l’enfer des habitudes,

Ton image qui fuit, aux jours de solitude !

 

Je n’ai plus rien à te donner, que ce poème,

Quelques mots répétés, et que le vent parsème ,

Quelques lignes pour toi, pour que tu n’oublies pas,

Une chanson sans musique bien loin de toi !

 

Je n’ai plus rien à te donner, qu’une pensée,

Quelques mots emmêlés, récitant le passé,

Le temps des jours heureux, la joie et le bonheur,

Et l’amour infini, qui emplissait nos cœurs !

 

Je n’ai plus rien à te donner, que cet écrit,

Tous les mots du grand livre, racontant ma vie,

La tristesse à chaque heure et le chagrin des jours,

La détresse infinie, d’une vie sans amour !!!