Amour

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DEMON DE MIDI Au masculin

 

Un homme, quarante ans depuis bien peu longtemps,

Qui comme pour prouver qu’il reste un bon amant,

Butine trop de fleurs, se joue de tous les cœurs

Pour se montrer ainsi en parfait prédateur.

 

L’homme qui refuse de voir ses cheveux gris

Devant l’âge avançant quelquefois il s’aigrit,

Il court à perdre haleine et commence le sport

Car pour encor séduire il entretient son corps.

 

L’âge sur jeune femme est signe d’expérience

Il ne le sait que trop il en saisit la chance…

Mais dangereuse quête, elle est superficielle

Aux conséquences graves… en perdre l’officielle

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Je voudrais qu'on me dise,

Qui était cette Elise,

Qui fit qu'un musicien,

Resta jusqu'au matin,

Pour lui écrire un mot,

En forme de concerto......

 

Je voudrais tout savoir,

Pour moi aussi avoir,

Une nuit pour lui écrire,

Et lui faire parvenir,

Une lettre emplie d'amour,

Juste avant l'aube du jour......

 

Je voudrais quand même dire,

Que je peux la decrire,

Avec mes souvenirs,

Et son charmant sourire,

Mais pour le concerto,

C'est encore bien trop tôt......

 

Je voudrais vous avouez,

Bien sur vous le savez,

Que mon Elise à moi,

N'est jamais dans mes bras,

Si bien que mon coeur pleure,

De ce manque de bonheur.......

 

Mais n'étant pâs musicien,

Pas même un homme de bien,

Juste un amoureux transi,

Qui par peur qu'elle m'oublie,

Abandonne sans remord le concerto,

En lui adressant ses quelques mots.......

 

 

Christian Guerin Caron

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Rayons lumineux : empreintes fulminent,
Délicieux repas m'attends, mon pouls culmine,
A une heure de vous, le ciel m'achemine,
Fortes lueurs : au ventre m'illumine.

Chaque instant brûle ma peau fébrile,
Impatient de sentir battre votre cœur agile,
Assoiffé déboires : ma chère fontaine.
Ma langue pâlie, de saliver se gène.

La tension monte devant ces chaînes,
Elles se resserrent, inexorablement, m'emmènent.
Mon corps durcit dans ce désir qui ronge,
Mes cheveux mouilles, torrent de chaleur épongent.

Mes jambes tiédissent à l'attente des vôtres, douces,
Mes pieds m'entraînent dévotes secousses.
Mes yeux déjà en cachette vous prennent,
Fortes et chaudes pensées malsaines ?

 

 

 

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Les années passent

Et ne semblent pas

Laisser de traces

Indésirables sur toi

Ton sourire est toujours

Aussi angélique et doux

Et comme au premier jour

Il me rend fou

Il plane dans tes yeux

Le signe du printemps

Cela me rend heureux

Comme aux premiers instants

Ta douceur et ta féminité

Ont résisté au temps qui passe

Avec ce brin de maturité

Qui ajoute à ta classe

Je bénis la chance de t'avoir

Tous les jours à mes cotés

Et même dans le noir

Je peux voir ta beauté

Je me demande aujourd'hui

Comment j'ai pu durant quarante ans

Me passer de toi, ma chérie

Alors je cours après le temps

Tu es le soleil de ma vie

Tu es la lune de mes nuits

Dans le ciel il y a des nuages

Au bord de l'eau il y a des rivages

Dans le désert il y a des mirages

Dans mon coeur il y a ton visage

Laisse mon coeur te parler

Te dire je t'aime pour l'éternité

J'aime voir au fond de tes yeux

Le plaisir de la vie à deux

Tu m'as offert un enfant merveilleux

Tu as fait de moi un homme heureux

Il m'est facile de t'aimer

Il me suffit de te regarder

Si je devais définir

Par un seul mot l'amour

Je crois que sans réfléchir

Je l'appellerai Valérie pour toujours.

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Je ne saurais pas que le Feu brûle
Si je ne l'avais jamais frôlé
Je ne saurais pas que le Vent bouscule
Si je n'avais jamais volé
Je ne saurais pas que la Poussière mord
Si je n'en avais jamais mangé
Je ne saurais pas que la Mer dévore
Si je n'avais jamais plongé

A chaque fois que je l'ai frôlé
La blessure a cicatrisé
A chaque fois que j'ai été bousculé
Mon corps s'est stabilisé
A chaque fois que j'ai mordu la poussière
J'ai craché ce goût amère
A chaque fois qu'elle m'a dévoré
J'ai combattu la marée

Quand j'avais trop froid, attaché
Sa langue ardente m'a réchauffé
Quand j'étais seul, glacé
Ses bras enlaçant m'ont caressés
Quand je suis tombé, affligé
Sa force solide m'a érigé
Quand j'étais perdu, écarté
Ses lames puissantes m'ont transporté

Comment aimer sa chaleur
Sans supporter la douleur !
Comment apprécier ses caresses
Sans subir ses ivresses !
Comment grandir au dessus des murs
Sans briser son armure !
Comment se laisser transporter
Sans risquer de larmes se noyer !

Encore une fois je veux savoir
Je veux vivre cette histoire
Pour le plus beau et le plus dur
Le plus fort et le plus pur

Elle : le Feu l'Air la Terre l'Eau
Le plus dur mais le plus Beau
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...