Le poète

Tout ce qui nous parlent de l'envie d'écrire et de l'âme du poète... De sa joie ou de sa souffrance, exprimées dans ces poésies...

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Naître au seuil de l'hiver

Pour ce Drôle d'Oiseau

N'est pas un fait divers

Découpé au ciseau.

L'originalité

De l'espèce Un-connu

Pose à l'hérédité

Maintes  déconvenues.

Suis-je né de l'aveu

D'une chou ette mère

D'un coup  d'aile facheux

Entre "Songe et Chimère ?"

On dit de source sûre

Et d'un chant avisé

Que ma plume est d'azur

Au souffle d'Alizé.

J'ai  rondi au sein vert

D'une Dame Nature

Me nourrissant des vers

De ma bonne aventure.

Et les Muses m'ont dit

Dans le creux de l'oreille

L'étrange mélodie

Des rimes sans pareil.

 

Je devins: "Oiseau-Lyre"

En mon vert Paradis

Là ou l'Aile s'étire

Et cueille les non-dits

Dans le Livre muet

Vibrant de Poésie

Au coeur de la nuée

Du Feu qui me saisit.

Qui force mon secret

Intimement transmue

Le suprême décret

De mon ultime mue.

ANONA

 

 

 

 

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Sous le ciel gris d'un printemps gâché,

Il mit à nu son cœur brisé.

Promenant ses doigts fins sur l'ivoire glacé,

Le regard perdu dans un horizon de pensées.

 

Un si de silence et un sol de solitude,

Se mêlent aux cris d'une dangereuse quiétude.

Une triste mélodie emplit ce trou noir,

Jusque-là armé seulement de désespoir.

 

Sous ses doigts défilent des notes parfaites,

Tandis que son esprit fuit cette réalité insatisfaite.

Ses yeux désormais arides d'émotion,

Ne cessent de se ternir avec le temps.

 

Une goutte de pluie vint se poser sur sa main,

Annonçant soudain la fin de ce triste refrain.

Le vent du sud reprit finalement ses droits,

Et le pianiste se laissa gagner par le froid...

 

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Le navire traversant

Les vagues de lune

Argentées, bouleversant

Le coreil et les dunes.

 

Il a, à bord, l'amour

Comme des paquets de mer

Qui secouent en sanglots les frêles  tours

De nos rêves amèrs.

 

Les digues sont passées

Au loint, le phare, lueur nouvelle

Dans le noir effacé

De nos pensées cruelles.

 

Lumière rouge ou verte qui fuit

Sortie du soir,

Avec les images de la nuit

Familières au fond de ma mémoire.

J-J-B

 

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Ophélia, belle dormeuse, qui flotte comme un mystère,

Vague mouvement d'un théâtre infini d'une pensée amère.

Comme le vent de la grande Norwège brise le labyrinthe!

Nymphe vestale sur un lit de jascinthe....

 

Ta chevelure a fait l'azure d'un ciel de liberté!

Jaillissant de la terre, comme une sauvagerie!

Tes yeux couleur de mer...Et ta folle gaité;

Belle prêtresse des plénitudes où soufflent toutes les imageries...

 

Ta beauté va comme une flamme,

Traçant au ciel le triomphe de l'aurore.Bonheur

De l'innocence qui caresse la gloire où chancellent les âmes,

Portant à tes joues pâles des pétales de fleurs...

 

Ophélia, s'embarque à ses fêtes galantes,

Sur un vaisseau fantôme aux voiles d'un blanc cru.

Et solitaire le poète sous la voile filante

Crie la douleur de son rêve perdu...

J-J-B

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- Sur la lyre à dix cordes, bien des poètes chantent! -

***

Par la voix du Poète, entends l'aimable chant

Et les accords plaintifs versés par son doux luth!

***

La Poésie demeure, ô, Présent seigneurial,

Du Verbe au monde offert, la douce quintessence

Et dans l'assentiment du geste inaugural,

Nomme radieux l' " Idée " et dévoile l'Essence.

Vieille âme, le poète, initié aux Mystères,

Et pour qui les "Secrets" sont des lieux re-connus,

Fait de son être entier, l'univers Un-connu

Au langage du Verbe-Amour sur cette terre.

Le Poète maudit sur cette terre ingrate

Ecoule sa pluie d'or de Lumière éclairante

Au fil de sa prière qu'il rime sans la hate

Alors que tout se meure dans cette Nuit errante.

***

Aussi loin que le temps à rebrousse passé

Nous consente le clair entendu du vécu,

Le Souvenir enfoui, les choses trépassées,

Les vertus nous louerons plus que bourse d'écus!

Et mille fois remettre son bon coeur à l'ouvrage

En ressassant les Dits de notre oralité;

En chantant la Parole éternellement Vraie

Et l' " Ordre Ancien des Jours " et les choses sans âges.

Mon âme poétise bien des envolées belles

Dans l'espace intérieur d'un Ciel illimité;

Elle languit d'Amour et ses bruissements d'ailes

Accompagnent les doux " Chants de l'Eternité! "

ANONA

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...