Le poète
Tout ce qui nous parlent de l'envie d'écrire et de l'âme du poète... De sa joie ou de sa souffrance, exprimées dans ces poésies...
La cathétrale
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- Écrit par jean jacques blanc
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Ciselée en dentelle de pierres,
votre flèche verticale frôlant les cieux
et dans votre coeur le souffle de ma prière
avec mes peines comme un bien très précieux.
Me voici à genoux solitaire chez vous
Sur vos dalles glacées immenses et tant usées.
Par tant de rendez -vous que l'on fait à genoux!
Usée par ma prière qui ne veux pas fanner.
Tant de gloires, ont résonné ici
Et entrevu le jour
Portant jusqu'à mon front votre eau que l'on béni.
Je suis l'anonyme pèlerin
Déchirant le silence de votre citadelle
Chantant humblement la grand messe solennelle....
a une inconnue
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- Écrit par jean jacques blanc
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si votre chaste blancheur
a le masque rêveur
nul à vos genoux ne fait son voyage
affairée âme au plus simple nuage.
le vin dans son pichet officiant sa magie
comme une vision étrange caressant la matière
déchaîche l'harmonie.
Ivresse tout de blanc vêtue
o charmants cheveux blonds
fécondant la passion d'une statue
mais pourquoi, rêver encor à la blancheur
quand votre indifférence aus dépens du bonheur
offre son silence
où brûle l'espérance
Plaisir matinal ! (Calligramme)
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- Écrit par Tom
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Ou appel d'R !!!
A se répandre de son aura tout aux tréfonds de mon être
Le pavé qui bat dans l’île aux trésors, me pulse lisse en vagues.
Oh que cette joie est douce et me trésaille: sa fête est mon chevêtre !
Mes cuisses frémissent et le Soleil se glisse dans mon âme qui divague
La cathédrale, s’avance doucement, avents clairs, radieux à la ronde :
Paris est belle maculée de brume aux lumineux éclairs qui m'inondent !
Ce jubilé immaculé de cette douceur citadine me peigne à me décoiffer…
Oh que j'aime cette vie ! Vile ville dans laquelle je me baigne assoiffé !
Seul dans la nuée je perle et fond. D'un regard perçant en piédestal
Mes pensées profondes restent décorées de cent éclats de cristal !
Rempli de sons et de cris, l'infini qui se disperse et fait raisonner
Un bal musical de raisins croquants en averses claironnées !
Ce matin mon cœur est frais et parsemé d'espoir :
Une terre fertile ou sont semées des graines d'éternité !
A jamais exaltées, des yeux de pommes et de poires,
Scrutent l'horizon ensoleillé plein de ses reflets granités !
Un poète enfoui ressurgit et peint les moments de ma vie
Comme de billes de nacre vieillies en somptueuses voluptés !
Elles se fondent dans mon sang éblouit et de ses humeurs ravies,
Il chantonne une douce mélodie, tintée de verre, aux sons agatés…
Chacun des moments de cette rencontre est si profondément gravé…
Un souvenir vient se confondre et toute ma psyché illustrée, d'innocence gaver
De si belles pensées vives et parsemées de ouate molle en vapeurs printanières :
Cette belle frégate parfumée m'envole : ton sourire qui scintille en touches légères !
madame la mort
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je dis comme beaudelaire
qu'envers nous le néant est traître
Et que le soleil n'éclaire
que nos intimes peut-être
remplissant ta moisson
aux étranges charniers
o mort au plus fortes saisons
allant sans vergogne au plus profond fumier
voleuse d'espérence par la terre gravitée
et les savants esprit qui crient: Dieu est mort!
dites-nous par quelle passion l'homme a-t-il péché?
vous qui nous offrez, madame, ce dernier port.
Le paresseux
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Pour le paresseux, le travail semble,
Comme une longue muraille de chine!
Où va sa volonté se briser comme du sable ,
Avec cette grande fatigue qui le mine.
Le labeur ressemble à ces orages sans fin ,
Qui déchire avec grand bruit ,
La douceur d'un lit tiède au petit matin.
Avec tous les rêves de la nuit.
Il connaît trop la valeur des choses ,
Pour défaire d'un geste de sa main ,
Le travail du jardinier qui cultive les roses.
Il pense d'abord pour agir au lendemain.
Ses emplois perdus passent ensommeillées ,
Comme la musique du vent ,
Courbe les blés dans la chaleur de l'été ,
Ou le paresseux s'endort , très souvent!
Le paresseux est peut-être poète,il imagine
Il sait lire aussi dans le silence des yeux ,
Le désarroi des ouvriers d'usine!
Lui , les mains libres , il contemple les cieux!
J-J-B
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...