Le poète

Tout ce qui nous parlent de l'envie d'écrire et de l'âme du poète... De sa joie ou de sa souffrance, exprimées dans ces poésies...

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Stop la course, finie la triche : il a trop resquillé,

Le clown au sourire fétiche chiale et va se démaquiller.

Un vent de terre abyssal surinfecte ses cicatrices,

A genoux, cette ère à croupir le débecte, dévastatrice…


Expulse la der, son testament, poème maudit…

Sa valse violine l’atterre taciturnement: abasourdi,

Le rat qu’elle porte aux nues : la déliquescence irrespirable.

Un matricule sur l’aorte, plasma de la décadence périssable.

 

Ecrire c’est laisser espérer qu’un jour il aura tous les mots mis,

Elle l’a viré, déchu, évincé, éjecté, saccagé, vomi,

Ces gerbes de mots d’émois : des éclaboussures puantes,

Des champs de champignons : les moisissures squattent son ventre…

 

Barrer, biffer, effacer. Travailler. Métro. Vie banale : vendue.

S’anéantir broyé tôt ou tard, tout aussi létale : pendu

Ces douleurs acides virulentes violentent la gorge. Manque Vitale.

Sans espoir, sonne l’heure, brule hurle l’horloge. Peine Capitale.

 

Trop de mort, trop de mots à tord, rien à dire. Mourir.

Passer à travers, sanction sévère, extrême onction et pourrir.

Cesser de plonger dans ces tortures, abstinence…

Ne plus songer qu’à l’autocensure, la délivrance !!!

 

 

J’arrête CA !

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Il pousse des mots dans mon jardin
Regarde-les ! c'est incroyable
Ils ont fleuri un beau matin
Là des consonnes, là des syllabes

Avec l'amour que je leur donne
Ils se mélangent en harmonie
Et parfois même je leur fredonne
Un véritable hymne à la vie

Mon jardin est merveilleux
Quand tout les mots forment des phrases
Les poèmes deviennent un jeu
Et dans mon coeur, c'est l'extase...

Il  pousse des mots dans mon jardin
Le printemps est une joie
Regarde aussi tu verras bien
Il fleurit des mots en toi

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Tu vois la terre au loin ?

Elle ressemble à un poing .

Une levée de jaune et vert

Elle n’a rien d’un enfer.

Et le vent souffle dans le cou du marin

Il pense à sa belle qui pleure de chagrin

Elle s’habille de noir

Et porte sur la tête un phare .

Sonne , sonne le glas ,

Il résonne comme le son du tracas .

C’est une oraison funeste

Qui danse comme une chanson de geste .

Et lui il attend de pouvoir rentrer

Au loin vogue son voilier .

Il parcourt les îles

Et c’est un chanteur habile .

Il reprend les refrains

Des autres et les siens .

Il parfume le vent

De sourires d’enfants.

Marin de la mer

Qui balance sa misère

Pour une poignet de sous

Il vogue avec les fous .

On le disait pirates sans loi

Mais il tuait pour le roi

Et son corps souvent pendait

Le long d’un mat contrefait .

Il découvre des continents

Et parfois les trouve charmants

Mais jamais il n’oublie

Sa gentille Marie .

Elle a les yeux très bleus

En pensant aux adieux .

Mais elle sait qu’il est tard

Pour ne pas dire au revoir .

Parfois la brume se soulève

Et en haut d’un joli rêve

Le bateau de l’amant

Revient en chantant .

Mais c’est souvent aussi

Qu’il n’y a que des oiseaux gris

Des mouettes moqueuses

Qui rient des malheureuses .

Dans ses îles lointaine

Il pense et meurt de sa reine

Toujours en chantant ses chansons ,

Et en pleurant au son des violons .

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En tant que sorcier des mots

Qu’il me plairait donc

D’incendier la froide raison

Des nantis qui dirigent notre pays

Dans cette diatribe contre l’immonde de leur connerie

 

Ainsi ce qui est notre présidence

Est devenue une façade éventrée et cadenassée

Par la réaction iconoclaste

De ceux qui ne savent plus se projeter

 

Leur pouvoir indélicat

Comme un château de cartes

Mal conçu et mal échafaudé

S’écroulera finalement sans promesses

Pour les colères impétueuses

De tous ceux qui ont trop peu

 

En réponse aux grands défis planétaires

Leur gouvernement préfère dans une digression ahurissante

Poser cette réflexion et son débat artificiels et absurdes :

Qu’est-ce qu’être français ?

 

Face une telle incompétence de fait délibérée

Qui risque de devenir chronique

Je m’insurge

Moi qui porte l’étoile jaune

Qu’est en définitive ma poésie

En être universel soucieux d’être toujours plus rebelle

 

Dans une économie en crise

Globalement en panne de croissance

Car le monde est obligé de saturer

Même dans ses gadgets et ses excroissances

 

Un président court dans tous les sens

Malgré un malaise vagal

Et un ego démesuré dans une rupture

Où il risque d’éclater

Se crispant dans un volontarisme étriqué

Et même haineux

Contre des logiques simples de la vie

 

A son pouvoir qui fout le camp

Qui risque de nous faire flirter

Avec une sorte de chaos

 

Quand vers un mur

Un ordre corrompu va s’écrasant

Dans un cynisme choquant et absolu

 

En tant que sorcier des mots

 

A un président qui bâillonne la démocratie

Au nom de sa survie

Et celle de trop gros lobbies

 

Je conseille tout simplement de démissionner

 

Ou d’ouvrir la cage à un peuple trop épris de liberté

 

 

mardi 27 octobre 2009a

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Il attrape les consonnes et saisit les voyelles
Il les jette dans les airs et les fait tournoyer
Jusqu’à ce que ces lettres forment enfin entre elles
L’exploit d’un jeu de mots cadencé par des pieds.

A partir d’une simple feuille de papier blanc
Il crée des bouquets de rêves, un envol d’alchimie
Preste, il dit citations, métaphores en rimant,
Un émerveillement de mots, de fantaisie.

Triturant ses méninges, il recherche le mot juste,
Allonge l’émotion sur la description
Contorsionne les vers, les tourne et les ajuste
Etire sa recherche jusqu’à la perfection.

D’un claquement de rimes il rappelle à l’ordre
Son imagination qui, parfois se défend,
Lui livrant rageusement les idées en désordre
Qu’il place, replace ou remplace patiemment.

Il avance prudemment mot derrière, mot devant
Avec pour balancier le gré de ses humeurs,
Les pieds qui hésitaient se posent naturellement
Sur le fil des idées qui entraîne son cœur.

Il se joue de la langue, se moque de son temps
Délire sur le papier, ridiculise le monde
Il multicolorie ce qui est rebutant
Et s’épanche finalement d’une tristesse profonde.

Perché dans son nuage et bercé par les muses
Du bout de son crayon il martèle en cadence
Les accents de son oeuvre ; du rythme il s’en amuse
Il orchestre les syllabes avec magnificence.

Il n’est pas de poète sans la magie des mots
La rigueur de la rime, l’adresse à mettre en forme.
Sans part de poésie, le spectacle n’est pas beau
Le savoir et le rêve font avancer les hommes.

© Claudie Becques

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...