Le poète
Tout ce qui nous parlent de l'envie d'écrire et de l'âme du poète... De sa joie ou de sa souffrance, exprimées dans ces poésies...
Le rat qu’elle porte aux nues
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- Écrit par Tom
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Stop la course, finie la triche : il a trop resquillé,
Le clown au sourire fétiche chiale et va se démaquiller.
Un vent de terre abyssal surinfecte ses cicatrices,
A genoux, cette ère à croupir le débecte, dévastatrice…
Expulse la der, son testament, poème maudit…
Sa valse violine l’atterre taciturnement: abasourdi,
Le rat qu’elle porte aux nues : la déliquescence irrespirable.
Un matricule sur l’aorte, plasma de la décadence périssable.
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Ecrire c’est laisser espérer qu’un jour il aura tous les mots mis,
Elle l’a viré, déchu, évincé, éjecté, saccagé, vomi,
Ces gerbes de mots d’émois : des éclaboussures puantes,
Des champs de champignons : les moisissures squattent son ventre…
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Barrer, biffer, effacer. Travailler. Métro. Vie banale : vendue.
S’anéantir broyé tôt ou tard, tout aussi létale : pendu
Ces douleurs acides virulentes violentent la gorge. Manque Vitale.
Sans espoir, sonne l’heure, brule hurle l’horloge. Peine Capitale.
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Trop de mort, trop de mots à tord, rien à dire. Mourir.
Passer à travers, sanction sévère, extrême onction et pourrir.
Cesser de plonger dans ces tortures, abstinence…
Ne plus songer qu’à l’autocensure, la délivrance !!!
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J’arrête CA !
des mots qui poussent
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- Écrit par neneuille
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Il pousse des mots dans mon jardin
Regarde-les ! c'est incroyable
Ils ont fleuri un beau matin
Là des consonnes, là des syllabes
Avec l'amour que je leur donne
Ils se mélangent en harmonie
Et parfois même je leur fredonne
Un véritable hymne à la vie
Mon jardin est merveilleux
Quand tout les mots forment des phrases
Les poèmes deviennent un jeu
Et dans mon coeur, c'est l'extase...
Il pousse des mots dans mon jardin
Le printemps est une joie
Regarde aussi tu verras bien
Il fleurit des mots en toi
la complainte du pirate
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- Écrit par franckgirard
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Tu vois la terre au loin ?
Elle ressemble à un poing .
Une levée de jaune et vert
Elle n’a rien d’un enfer.
Et le vent souffle dans le cou du marin
Il pense à sa belle qui pleure de chagrin
Elle s’habille de noir
Et porte sur la tête un phare .
Sonne , sonne le glas ,
Il résonne comme le son du tracas .
C’est une oraison funeste
Qui danse comme une chanson de geste .
Et lui il attend de pouvoir rentrer
Au loin vogue son voilier .
Il parcourt les îles
Et c’est un chanteur habile .
Il reprend les refrains
Des autres et les siens .
Il parfume le vent
De sourires d’enfants.
Marin de la mer
Qui balance sa misère
Pour une poignet de sous
Il vogue avec les fous .
On le disait pirates sans loi
Mais il tuait pour le roi
Et son corps souvent pendait
Le long d’un mat contrefait .
Il découvre des continents
Et parfois les trouve charmants
Mais jamais il n’oublie
Sa gentille Marie .
Elle a les yeux très bleus
En pensant aux adieux .
Mais elle sait qu’il est tard
Pour ne pas dire au revoir .
Parfois la brume se soulève
Et en haut d’un joli rêve
Le bateau de l’amant
Revient en chantant .
Mais c’est souvent aussi
Qu’il n’y a que des oiseaux gris
Des mouettes moqueuses
Qui rient des malheureuses .
Dans ses îles lointaine
Il pense et meurt de sa reine
Toujours en chantant ses chansons ,
Et en pleurant au son des violons .
En tant que sorcier des mots
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- Écrit par lonesomemao
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En tant que sorcier des mots
Qu’il me plairait donc
D’incendier la froide raison
Des nantis qui dirigent notre pays
Dans cette diatribe contre l’immonde de leur connerie
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Ainsi ce qui est notre présidence
Est devenue une façade éventrée et cadenassée
Par la réaction iconoclaste
De ceux qui ne savent plus se projeter
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Leur pouvoir indélicat
Comme un château de cartes
Mal conçu et mal échafaudé
S’écroulera finalement sans promesses
Pour les colères impétueuses
De tous ceux qui ont trop peu
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En réponse aux grands défis planétaires
Leur gouvernement préfère dans une digression ahurissante
Poser cette réflexion et son débat artificiels et absurdes :
Qu’est-ce qu’être français ?
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Face une telle incompétence de fait délibérée
Qui risque de devenir chronique
Je m’insurge
Moi qui porte l’étoile jaune
Qu’est en définitive ma poésie
En être universel soucieux d’être toujours plus rebelle
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Dans une économie en crise
Globalement en panne de croissance
Car le monde est obligé de saturer
Même dans ses gadgets et ses excroissances
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Un président court dans tous les sens
Malgré un malaise vagal
Et un ego démesuré dans une rupture
Où il risque d’éclater
Se crispant dans un volontarisme étriqué
Et même haineux
Contre des logiques simples de la vie
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A son pouvoir qui fout le camp
Qui risque de nous faire flirter
Avec une sorte de chaos
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Quand vers un mur
Un ordre corrompu va s’écrasant
Dans un cynisme choquant et absolu
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En tant que sorcier des mots
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A un président qui bâillonne la démocratie
Au nom de sa survie
Et celle de trop gros lobbies
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Je conseille tout simplement de démissionner
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Ou d’ouvrir la cage à un peuple trop épris de liberté
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mardi 27 octobre 2009a
Le poète fait son cirque
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- Écrit par Clo
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Il attrape les consonnes et saisit les voyelles
Il les jette dans les airs et les fait tournoyer
Jusqu’à ce que ces lettres forment enfin entre elles
L’exploit d’un jeu de mots cadencé par des pieds.
A partir d’une simple feuille de papier blanc
Il crée des bouquets de rêves, un envol d’alchimie
Preste, il dit citations, métaphores en rimant,
Un émerveillement de mots, de fantaisie.
Triturant ses méninges, il recherche le mot juste,
Allonge l’émotion sur la description
Contorsionne les vers, les tourne et les ajuste
Etire sa recherche jusqu’à la perfection.
D’un claquement de rimes il rappelle à l’ordre
Son imagination qui, parfois se défend,
Lui livrant rageusement les idées en désordre
Qu’il place, replace ou remplace patiemment.
Il avance prudemment mot derrière, mot devant
Avec pour balancier le gré de ses humeurs,
Les pieds qui hésitaient se posent naturellement
Sur le fil des idées qui entraîne son cœur.
Il se joue de la langue, se moque de son temps
Délire sur le papier, ridiculise le monde
Il multicolorie ce qui est rebutant
Et s’épanche finalement d’une tristesse profonde.
Perché dans son nuage et bercé par les muses
Du bout de son crayon il martèle en cadence
Les accents de son oeuvre ; du rythme il s’en amuse
Il orchestre les syllabes avec magnificence.
Il n’est pas de poète sans la magie des mots
La rigueur de la rime, l’adresse à mettre en forme.
Sans part de poésie, le spectacle n’est pas beau
Le savoir et le rêve font avancer les hommes.
© Claudie Becques
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...