Le poète

Tout ce qui nous parlent de l'envie d'écrire et de l'âme du poète... De sa joie ou de sa souffrance, exprimées dans ces poésies...

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Si tu croises au détour d’un mur

La diseuse de bonne aventure,

Alors passe ton chemin, l’ami !

Jadis, elle t’a déjà menti.

 

Si jamais tu rencontres un soir

La fée chagrin sur son perchoir,

Alors fais attention, l’ami !

Naguère, ses spasmes t’ont détruit.

 

Si quelques fois tu doutes encore

Du bien fondé de tes trésors,

Alors médite bien, l’ami !

Autrefois, un dieu t’a tout dit.

 

Si tu écoutes les persifleurs,

Sans prendre garde aux rumeurs,

Alors souviens-toi bien, l’ami !

Antan, des frères t’ont trahi.

 

Si parfois le temps te fait peur,

Que l’horloge ne marque plus l’heure,

Alors réfléchis bien, l’ami !

Aujourd'hui tu as déjà beaucoup vieilli.

 

Alors, l’ami… vis !

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Les "je" de ton ombre en lumière

T’ont vu vieillir à mille lieues

Ils t’ont fait espérer en un retour heureux

Vers ton pays, sur ta terre.

 

Parle-moi d’elle si tu le peux

Dis-moi combien tu l’aimes encore

Même si sur ton lit de mort

Tu sais que sur elle tu ne poseras plus les yeux.

 

Sois fier dans ton dernier soupir

Conte-moi combien tu as laissé de frères

En ce pays décharné par les guerres

Je les retrouverai pour ton souvenir.


Grand-père, parle-moi de toi

Et si tu le peux, parle-nous de moi.

 

Tu as senti le froid du couperet

Et goûté aux neiges de cendres

Vers les enfers tu t’es vu descendre

Mais des Justes t’ont préservé.


Ton âge alourdit tes paupières

Ton cœur compte les grains du temps

Mais ton esprit prépare le champ

Pour l’holocauste de tes colères.

 

Grand-père, je vois la Céleste à tes pieds

Pour toi j’y ferai rebâtir, c’est presque sûr

Les temples de tes rêves, de tes lectures

Mais parle-moi de ton monde, je n’y suis jamais allé.


Grand-père, parle-moi de ta terre

Et si tu le veux, parle-moi de nous.

 

À mes amis, mes frères Y. et J.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Lorsqu’en éclaireur avant-gardiste

Je suis ce baiser avancé d’Iza

 

Ma poésie tout naturellement devient

L’évidence subtile et raffinée

De faire l’amour

Avec les joies et les souffrances

D’une si vaste mais si intime humanité

 

mardi 15 mars 2011

 

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
Sous le vent du nord flottent les amants
Que le froid dévore au gré des fuyants
Le ciel emmêlé ne saurait troubler
Le calme engendré par ces étrangers

Bulle d’amertume sous un soleil blanc
Nuage d’écume aux reflets d’argent
Un silence d’or résonne au lointain
Captivant décor sensible et serein

Puis vient le printemps et ses apparats
Regard indécent parsemé d’éclats
La brise et l’encens jetés en pâture
Déchirent le temps en mille brisures

Les aimants d’un soir gagnés par l’envie
Passion dérisoire en habit de nuit
Mêlent la passion à leurs sentiments
Pour qu’en déraison naissent les tourments
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Je veux ici renouer
Avec de mon talent
La primordiale essence.
Je dois laisser parler
A un rythme lancinant
Les mots que je cadence.

Car c'est là d'un poète
La troublante puissance
Que de savoir capter
Par un air qui entête
Et une tranquille aisance
Le fil de vos pensées.

Je viens pour faire la preuve
Que la force des mots
Peut se trouver soumise
livrée à mes manœuvres
Devenir mon héraut
Entrant en terre conquise.

Car c'est là d'un poète
Le bien trop lourd fardeau
Que d'ainsi s'inviter
Sur un air qui entête
Porté par quelques mots
Au cœur de vos pensées.

Je me dois de prévenir
Qu'il est déjà trop tard
La musique de mes vers
Danse à n'en plus finir
Pour dévoiler sans fard
Mon âme et ses travers.

Car c'est là d'un poète
La primordiale essence
D'ainsi se dénuder
Sur air qui entête
A la lente cadence
Seul face à vos pensées.

Je dois ici poursuivre
Ce poème envoutant
Qui vient toucher votre âme
Par des mots qui enivrent
Pour l'espace d'un instant
Vous garder sous mon charme.

Car c'est là d'un poète
La facile élégance
De venir vous voler
Sur un air qui entête
A la douce fragrance
Le droit à vos pensées.

Je vais pourtant devoir
Cesser d'ainsi me jouer
De ces rimes qui vous tiennent
Pour l'heure en mon pouvoir,
Devoir vous libérer
De leurs trop douces chaînes.

Car c'est là d'un poète
La plus subtile touche
Que de se retirer
Sur un air qui entête
Au tempo qui fait mouche
Du fond de vos pensées.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...