Le poète

Tout ce qui nous parlent de l'envie d'écrire et de l'âme du poète... De sa joie ou de sa souffrance, exprimées dans ces poésies...

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Les Voix chères

Morts chers murmurant aux pieux Mortels

Mots doux comme un faible écho

Ecoutez tinter leur tendre appel

Au Poète qui pleure leur dur fardeau

Dieux parlant à l’âme

un sabir silencieux

Résonances en provenance des cieux

Les Dieux ne sont pas morts quoiqu’en disent les vilains

Pourtant leur Demeure est aux extrêmes lointains

Voix envahissant parfois le Poète

Elles s’entrechoquent dans son esprit

Folie alors qui le guette

Ô Nuit pourpre qui l’envahit !

L’Etre chuchote aux Poètes en sourdine

Des paroles allogiques et divines

Et le Poète entend son irrationnel langage

S’écrire sur sa pleine page

Ô les images qui surviennent

Sous sa plume magicienne !

Ô Dieu ! Ta face d’or aux yeux violets

M’illumine de sa fauve beauté !

 

 

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oui, moi je suis poète
je chante la vie / l'amour / la solitude / la guerre
toutes les disgrâces du monde

moi poète
je fais les vers hermétiques
je travaille avec mots durs et flexibles

je suis plus un fou criant dans la foule
un neurotique qui cherche la beauté dans la laideur

je cherche l'expérience
(je ne trouve pas elle se cache dans l'air de la vie)

je cherche la paix
(je ne trouve pas - elle aussi se cache en quelque lieu au fond de moi)

Moi poète
j'ai une vie comme un poéme interminable que d'autre poète écrira

je cherche racines profondes
(mais elles sont trés au-delà de ce que je pense)

je cherche l'inspiration dans la nature
(mais elle est très loin d'où j'habite)

Moi poète, je suis uniquement moi.

QUARTIER DU DESTERRO,1978
Saint-Louis du Maragnon
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LE POÈTE

 

 

 

 

C’est moi le poète ,

 

Je mets le ciel dans un jardin

Et du miel dans ta main

 

Les forêts dans un coquillage

Sont le rêve de mes orages

 

L’enfant qui s’entête

En moi se nomme

 

Le signe du poète

Est le néant de l’homme

 

Loin de la fête, pareil

Aux écarts du langage

 

Avec la nuée des abeilles

Comme tout paquetage

 

Dans mes filets des mots

Comme une algue de jouvence

 

Le sel de mon enfance

Comme dissous dans de l’eau.

 

 

2007


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Jamais je n’ai trouvé ailleurs

La chaleur de ton sein

La force dont tu m’étreins

Et c’est pour moi le plus grand malheur

 

Je me retrouve en toi

Comme un enfant voyant son père

Qui à force de volonté et de prières

Semble pouvoir comprendre sa loi

 

Mais il est des gens et il en sera toujours

Pour te trouver des limites et assombrir ton jour

Les Règles ne sont rien

Puisqu’il n’en est pas

Qui pourrait limiter le divin

Et m’empêcher de plonger en toi.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Je me perds dans ses mots

Et voyage dans son âme

Ses trésors les plus beaux

Y dévoilent tous leurs charmes

Je sillonne les routes

Les sentiers de son coeur

Et soigne ma déroute

En puisant dans sa douceur

Au bord des larmes

Je pourrais des heures

Baisser mes armes

M'enivrer de bonheur

Et je reste petite

Devant tant de grandeur

Son talent si unique:

Il est mon guérisseur

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...