Anonyme américain,
Quand il dort dans son carton,
Chaque fois, il se murmure un dicton,
Puis, il se déplace l'air hagard,
Il ne croise aucun regard.
Sans logement, il supplie !
Anonyme européen,
Souvent, il boit sa bière,
Il refuse d'être croyant,
Alors, il délaisse ses prières,
S'imaginant être un perdant.
Sans ami, il pense !
Anonyme africain,
Il lutte contre le temps,
Assis, sur un banc usé,
Hélas, la vie l'a brisé,
Ce n'est plus important.
Sans famille, il oublie !
Anonyme asiatique,
Il est comme un badaud,
Se promène près de l'eau,
Il n'a pas de pseudo,
Fatigué, il vit en solo.
Sans travail, il espère !
Anonyme océanien,
Assis sur le trottoir, Â il mendie,
Tellement ignoré par les gens,
Que personne ne le défie,
Il se met à rêver d'argent.
Sans nourriture, il implore !
La pauvreté dans les villes,
Est un festival de misères,
Emanant d'innombrables galères,
Qui intensifient ce fléau si vil.
Â
Commentaires
Cependant, il me fait réfléchir, et... je ne sais si tous ceux - et celles - que l'on appelle ici "anonymes" sont sous le joug de la pauvreté. Ne serait-ce pas une misère ?
Mon métier m'amène à en connaître et certains ont plus de deniers que moi en leur besace.
Mais il est un fait certain que chacun d'entre nous peut être pauvre de quelque chose. Et là , c'est très bien raconté par Choupi.
Me plaît bien
Surtout la fin
De Scotty un calin
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