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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 25 mai 2008

Création : 25 mai 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2348

Si tu veux la paix, prépare la guerre!!????

 

On la reconnaît à son regard

Empreint de tristesse

Tourné vers le couchant,

Visage de marbre glacé

Que la lumière a fuit.

ELLE en veut au monde entier,

A ces nations aveugles

Empêtrées dans leurs guerres.

Sur ses sandales blanches,

Le sang versé des innocents

Dessine de sombres fards.

Dans sa main gauche gît,

Inerte, la dernière colombe.

ELLE a perdu l’ultime combat.

Le ventre de la terre s’est ouvert

Livrant ses entrailles meurtries.

Son cri s’est perdu dans la nuit.

L’aube du dernier jour

A terrassé les espoirs.

ELLE ne sera plus jamais

Dans le cœur des hommes.

Son souvenir hantera leurs âmes.

De sa main droite, diaphane,

Est tombé l’anneau d’or

Gravé à son nom…PAIX...

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Publication : 25 mai 2008

Création : 25 mai 2008

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Les ciseaux des paupières

Divisent à l’infini

Les songes de la nuit.

Prunelles au cœur de jais

Où sommeillent les ombres,

Scellez jusqu’à l’oubli

L’intangible secret.

Les rives cernées d’or

Ondoient tel un miroir

Dans cet instant figé

Par l’ombre de Morphée.

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Publication : 25 mai 2008

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Sur les rives de nos vies passent

Des ombres furtives qui s’effacent

Au gré de floraisons fugaces

Vestiges d’une mémoire de glace.

Serons nous à la chute des jours

Amis, amants, gais troubadours,

Quand nos âmes dépouillées d’atours

Se feront face sans détours ?

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Publication : 25 mai 2008

Création : 25 mai 2008

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Son destin est étrange

Elle fut jadis un ange,

De l’enfant à la femme

Son esprit est son arme.

Ce démon pour d’aucuns

Fut un gouffre sans fin

Dès lors que familière

Ils l’eurent mise à terre.

Dans cette vie ou l’autre

Où les diables se vautrent

Moisson furent les outrages

Accablant ses bagages.

De bonheurs en tourments,

Elle s’en fit le serment

Nulle déroute ici-bas

Ne suspendrait ses pas.

L’abîme est son regard

Elle détient le pouvoir

De vous ensorceler

Sa marraine est Circé.

Araignée sur sa toile

Elle commande aux étoiles,

Et peut tout à son gré

En truie ou laie changer

Ceux qui d’aventure offensent

Son cœur où la raison balance.

Les oracles de Delphes

Sont intimes à cet elfe,

De ce lointain passé

Elle a l’essence innée.

Magicienne à ses heures,

Elle charmera vos peurs

Si vous prenez sa main

D’aujourd’hui à demain.

Sirène au cœur d’opale,

Son amour est fatal,

Pour celui qui la touche

En son âme farouche.

Alors, pour lui enfin

Succombant un matin

L’égide et l’égérie

Elle sera pour la vie.