vers libre
Complainte d'un soir
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Sous nos foulées comme une danse,
Sur les allées de décadence,
Le temps échappe à nos désirs
Otage de silencieux soupirs.
Je sais que ma conscience enfin
Enivrée de rêves défunts,
Après de lentes agonies,
Me jettera hors de ce nid.
Ne vois-tu pas se déchirer
Ce cœur que je t’avais donné
Dans l’ombre d’un hiver blafard
Livrée à toi nue et sans fard ?
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Mascarade
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Ivresse d’un songe oublié
Masque sans fard, regard mouillé,
Au réveil, l’ombre seule est restée,
Reflet d’une âme molestée.
Le feu est un rongeur avide,
Ses doigts dispersent mes pensées
En pluie de cendres dans le vide
Sur un air triste et cadencé.
Carnaval est mort ce matin,
Adieu bouffon, piteux pantin.
Hérauts ! Annoncez le présage
Du renouveau après l’orage.
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Infinitude
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Mathématique ou métaphysique
L’infini nous obsède.
Auguste et inquiétant mystère
De l’infiniment grand
De qui es-tu l’ouvrage ?
Des désordres du temps
Ou des divagations
Du Démiurge suprême.
Qui n’a voulu percer
Le mystérieux arcane
Emportant dans la tombe
L’objet de ses chimères.
Et si tout n’était qu’illusion ?
Un monde imaginaire,
Où l’homme, infortuné mortel,
Serait le virtuel acteur
Sur l’écran gigantesque
D’un grand ordinateur ;
Ange, Dieu ou bien Démon,
Géniale entité quel est ton nom ?
Nous aimes-tu ? nous méprises-tu ?
Qu’importe, pourvu que ce soit…
…Infiniment.
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Coeur accords
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Voyageur en partance,
Mon cœur se balance
Sur le pont de la vie.
Il a dans ses bagages
Mes espoirs, mes envies.
De lui je suis l’otage,
Mon âme est en sursis.
Vagabond de la nuit,
Entrainant dans sa fuite
Mon corps et ses limites.
Sur la grande aquarelle
Il est l’enfant rebelle
Qui rythme la cadence
De bonheurs en souffrances.
Si un jour, fatigué,
Il venait à mourir,
Emportant avec lui
L’objet de mes désirs,
Qu’il soit incinéré
Et brûle pour toujours,
Feu follet, troubadour,
Aux confins de l’oubli.
Quête
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Quand l’idée s’impose à l’esprit
Comme un rongeur affamé...
Mais comment assouvir une idée,
Impalpable éphémère,
Refoulement de l’âme.
Que sais tu que j’ignore encore,
Ô druide, où mènes tu mon destin ?
Sentir confusément que l’ouvrage est ailleurs,
S’en imprégner chaque jour davantage.
Se douter que la mission
Doit être enfin accomplie.
Ignorance fatale, crainte, lâcheté
Embrument mon esprit.
Où vais-je ici bas, vers quels horizons ?
Suis-je née pour la guerre, la paix, l’amour ?
A moins que ce ne soit pour rien
Rien d’autre que la vie .
Â
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...