Sur les rives de nos vies passent
Des ombres furtives qui s’effacent
Au gré de floraisons fugaces
Vestiges d’une mémoire de glace.
Serons nous à la chute des jours
Amis, amants, gais troubadours,
Quand nos âmes dépouillées d’atours
Se feront face sans détours ?