Finalement, c’est décidé
Je n’ai plus de patrie
Et surtout plus ici
Je crois plutôt que j’irai là -bas
Où s’entendent tant de cris de joie
Mais j’en conviens
Il faut bien habiter quelque part
Ce sera momentanément chez toi
Toi qui sauras accueillir
Un poète aguerri qui après tant de vols
A besoin d’atterrir
Sur une piste balisée
Par les signaux essentiels de la liberté
mercredi 23 décembre 2009