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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 22 décembre 2009

Création : 22 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2425

 

ANNONCE DISCRETE

 

Je suis un exogame du jamais vu

Qui va de tribu en tribu

Chassé par un ordre invaincu

 

Je suis un exclu monotone

Qui s’aventurant dans la banalité des choses

La montre parfois souriante

Dans une cuite assidue et insolente

 

Je suis un dissident absolu

Cerné hypocritement

Par un pouvoir révolu

Qui se meurt et s’évanouit

A l’absurdité encombrante enfin résolue

 

Je dois être ce héros clandestin

Semblable à ceux qui se lèvent tôt le matin

Pareil à celle qui est fatiguée de faire le tapin

 

Et dans l’écriture loyale de ce récit

Narrant fidèlement

L’esquisse de toute une vie

 

Au terme de mes voyages las

Vers des soleils égarés ou ternis

 

Il est temps pour moi d’aborder

Les touches délicates du présent

Dans l’annonce discrète d’un baiser

 

Quand enfin je peux renifler

Le parfum pénétrant de la poésie

 

Quand concrètement je ne suis plus

Cet exogame qui errait dans des mondes perdus

 

mardi 22 décembre 2009

 

 

 

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 19 décembre 2009

Création : 18 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2605

LES FEMMES BELLES

 

Les femmes belles doivent être chantées

Comme des jouissances à explorer

 

Les femmes ravissantes

Savent toujours s’incarner

Dans une magie fine et élaborée

Qui libère nos désirs qu’elles dérèglent

Par leur art et leur animalité

Voulus et captivants

 

Les femmes intelligentes

Sont passionnantes

Lorsqu’elles élaborent de leurs rêves

Des hommes qu’elles élucident

En les sculptant avec leurs volontés secrètes

 

Et moi esthète enrichi

Qui ai réatterri

Emporté par leurs envols

Précieux et précis

 

Je vibre patiemment

Dans une énergie violente

 

Avec des écrits pures pulsions de vie

Véritable pléthore de reflets

Des érections d’une authentique révolution

 

Dans laquelle s’amoncellent

Des hommes essentiels

Qui se grandissent

En amants sensuels

 

De femmes belles qui oseront être irréelles

 

jeudi 17 décembre 2009

 

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Écrit par lalain

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 20 décembre 2009

Création : 20 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2768

PERE NOËL SAURA JAMAIS.

 

Père noël a trop à faire,

trop à faire et trop de soucis,

trop de soucis pour un grand-père,

pour un grand-père qui s'assoupit,

qui s'assoupit sur son hobby.

 

Père noël toujours oublie,

toujours oublie mêmes pays,

mêmes pays où jamais personne,

jamais personne un jour n'écrit,

un jour n'écrit qu'on l'abandonne.

 

Père noël sait toujours pas,

sait toujours pas, qu'ailleurs là-bas,

qu'ailleurs là-bas, du riz, de l'eau,

du riz, de l'eau, quel beau cadeau,

quel beau cadeau qu'il ferait là.

 

Père noël ne viendra pas,

ne viendra pas sous le soleil,

sous le soleil où bien des fois,

où bien des fois tout est pareil,

tout est pareil à une croix.

 

Père noël saura jamais,

saura jamais qu'des enfants noirs,

qu'des enfants noirs n'auront jamais,

n'auront jamais de cheminée,

de cheminée pour lui un soir.

 

Père noël saura jamais,

jamais, jamais, jamais, jamais!....

 

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Écrit par zitoun

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 19 décembre 2009

Création : 19 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3404

Allongée sous le ciel,

Inondée de soleil,

Caressée par le vent,

Pareil à un amant,

le corps délassé,

D'avoir tant bronzé,

Sous le regard impatient,

De Christian qui t'attend.........

 

Maquillée le matin,

Avec du fond de tain,

Démaquillée le soir,

Devant le même miroir,

Avec le corps fatigué,

D'avoir tant marché,

Sous le regard impatient,

De Christian qui t'attend........

 

Le soir tu t'endors,

Sans le moindre effort,

Oubliant quand même,

De me dire que tu m'aimes,

Et de ton corps,

Je ne vois que la face nord,

Sous le regard impatient,

De Christian qui t'attend.......

 

Le Dimanche évidemment,

Tu n'as pas de temps,

Tu m'envoies chez les marchands,

Avec tous les enfants,

En me disant sincère,

Qu'il faut bien qu'ils prennent l'air,

Sous le regard impatient,

De Christian qui t'attends......

 

Voilà Monsieur le commissaire,

Les motifs de ma colère,

Malgré toute ma patience,

Il a fallut que je flanche,

C'est pourquoi hier soir,

J'lui ais mis au beurre noir,

Sous le regard impatient,

De Christian enfin content........

 

Christian Guerin Caron