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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 9 décembre 2009

Création : 9 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2396

LA BELLE JOURNEE

 

Vous devriez apprendre à connaître

Celle qu’on appelle la Belle Journée

 

C’est une pause essentielle

Pour les petites et les grandes folies

 

C’est un lieu de rendez-vous

De l’ennui nostalgique

Qu a tendance à se dissoudre

Comme un sucre dans votre café

 

Vous devriez aller à la Belle Journée

 

C’est quelque part à Lille

Ou ailleurs si ça vous dit

 

Ca peut être le soleil dans votre tête

 

Celui de la Belle Journée

Qui soigne les ciels gris ankylosés

 

Au 10 rue de Wazemmes pour préciser

A ceux qui n’aiment pas s’emmerder

 

mercredi 9 décembre 2009

 

 

 

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Écrit par lalain

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 7 décembre 2009

Création : 7 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2368

le vigan.

" Avec tout mon mépris envers tous ceux qui vendent La France en délocalisant."

Châtaignes, poules, humbles vignes;

pommes, chèvres, buis sur tes cimes;

tu n'étais pas terre bien riche.

A deux pas de ta maigre plaine,

dos courbés aux flancs des collines,

les tiens sans cesse répétaient:

"qui voit ses veines voit ses peines

mais que Dieu préserve à jamais

ce havre de paix en cévennes!"

soie, nylon et prospérité,

passion puis infidélité,

te voila seule l'âme en peine!

Va Le Vigan, loin des baisers de l'infidèle,

va Le Vigan, oublier l'histoire cruelle.

Va Le Vigan, femme trahie au fil du temps

à tes enfants offrir ta terre et ses présents!

 

la lune éclaire un châtaignier,

le vent éprouve sa bravoure;

l'hiver qui vient de s'inviter

est plus parlant qu'un long discours.

la nuit est une éternité

de plaies ancrées sur ton coeur lourd.

Manches retroussées sur les bras,

pour reconquérir la douceur

de la terre qui les berça,

avec ferveur, avec rigueur,

les tiens se courberont pour toi

sur tes collines tous en coeur.

Va Le Vigan, loin des baisers de l'infidèle,

va Le Vigan, oublier l'histoire cruelle.

Va Le Vigan, femme trahie au fil du temps

à tes enfants offrir ta terre et ses présents!

Pour tous tes fils restés fidèles

devient culte de tous les jours,

sur tes collines en dentelles,

réécrit tes premiers amours.

Redevient la fille si belle

parée de l'ambre du labour!

Loin de l'amant qui te courtise

juste pour égayer le temps

et qui ensuite dévalise

le labeur de tout un printemps,

en noble mère insoumise,

va coeur fidèle à tes enfants.

Va Le Vigan, loin des baisers de l'infidèle,

va Le Vigan, oublier l'histoire cruelle.

Va Le Vigan, femme trahie au fil du temps

à tes enfants offrir ta terre et ses présents!

Lalain

 

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 7 décembre 2009

Création : 7 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2583

LE GRAND COMPLICE CLANDESTIN

 

Moi, pour venger

Les tas de taudis affamés

Et les HLM blêmes

 

Lui, si las

Des palaces pâles de l’ennui

 

Nous avons bondi

Du même délire

Qui nous a emmenés

Au-delà de l’enfer

Au-delà du paradis

 

Hors des lois du monde

En vue de sauver les symboles essentiels de la vie

 

Lui et moi

En amants téméraires de la poésie

 

Dans le même baiser

Nous avons séduit

Un espace inconnu et féminisé

Qui nous a merveilleusement souri

 

Les années ont beau passer

 

Il demeure en moi comme le grand complice clandestin

D’une certaine résistance armée

 

Et dans un présent saisissant qui se souvient

 

Il est un Monsieur Alain Delon

Qui en sorcier noble et farouche

Marque encore mes pensées

 

Et qui est toujours

Aussi digne et valeureux

Dans les restes impressionnants de sa beauté

 

Il est un artiste authentique

Samouraï solitaire

Ou professeur romantique

 

Qui se déguise intelligemment

Dans les artifices théâtraux de la société

 

Mais il sait

Dans des arcanes

Que j’ose dévoiler

 

Que moi, avec mes poches trouées

Lui, avec les siennes pleines de billets

 

Nous devons nous rencontrer

Dans un pays interdit

Par trop de règles établies

 

Et que je lui dirai

Trop ému dans la puissance

De la simplicité

 

Merci Monsieur Delon

D’être au rendez-vous

De notre trop forte amitié

 

lundi 7 décembre 2009

 

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Écrit par masucci

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 6 décembre 2009

Création : 6 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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comme tu la sens poignard au creu du bras et infiltré quand elle s'écoule

allongé aprés l'effort a aimer la caresse du sol,du coussin ou d'la pierre

le visage et le bras

penser a la minute d'aprés quand se s'ras celle qui suit la minute d'avant

penser a s'en occuper

aprés