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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 11 décembre 2009

Création : 11 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2260

SI VOUS ETES

 

Si vous êtes marin

De confession musulmane

 

Mais si votre lecture du Coran

Est trop brutale

Figée au premier degré

 

Dans votre bateau

Qui impérativement ne pourra pas être ivre

Comme celui des poètes

 

Vous courez un grave péril

 

Celui de vous perdre à tout jamais en mer

 

Car la simple idée d’aborder un port vous sera intolérable

 

Vendredi 11 décembre 09

 

 

 

 

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 9 décembre 2009

Création : 9 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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APERCU DE LA LUTTE DES CLASSES

 

Paniquant dans son putsch

Contre la démocratie

 

La France des très riches a peur

Et verrouille tout

Menaçante même

Quand elle brandit un drapeau tricolore

Voyant le danger

Dans chaque français

Surtout s’il est bronzé

 

Des amoureux de tous les pays

Dans les croyances multiples de la vie

Artistes provocateurs , travailleurs rebelles

Ou jeunes sans avenir

Comme propulsés par le souffle chaleureux

De vieux démons jamais assagis

 

Pour répondre à l’intolérable connerie

Avec à sa tête Nicolas Sarkozy

 

S’apprêtent à aller dans les mairies

Et hisser le drapeau rouge des opprimés

 

Une France a peur

Elle a raison d’avoir peur

 

Car on va lui prendre son pognon

 

mercredi 9 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

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Écrit par pytchak

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 11 décembre 2009

Création : 11 décembre 2009

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A te chercher au-delà du néant

Mes yeux embués murmuraient l’espoir

Petit mot doux balayé par le vent

Le mal de toi me gagnait chaque soir.

Ce petit inconnu, fruit de mon sang

S’approche à petits pas et sans me voir

Me caresse le visage tout doucement

Me fait oublier ta haine, peinte en noir.

Petit enfant, si lointain, si présent

Dans tes bras tendus, je veux vivre l’espoir.

A nous deux effacer les jours d’antan

A la lisière de mes cils, je peux te voir.

Un demain, tu seras le grand perdant

Ton enfant chuchotera un beau soir

Peut-être un matin magique de l’avent

De doux mots d’amour, je veux tant y croire.

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 9 décembre 2009

Création : 9 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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RECIT POLONAIS

 

D’une liberté choquante

Peut-être

Parce qu’elle est innovante

 

Toujours en dissident des mots

Je me souviens d’une résistance

Dans une Pologne de Solidarités

Où les chantiers navals de Gdansk

Avaient été à l’arrêt

En narguant un comité central

De bureaucrates étriqués

Qui eux aussi obéissaient

 

Leur parti n’est plus

 

Des croix et des églises

Dans tous les quartiers

L’ont remplacé

 

Et un clergé dans le sillage d’une milice

Flique les consciences

Au nom du fantôme de Carol Wojtyla

Aussi imposant que le Saint-Esprit

 

Dans un nationalisme buté

Qui vient tout droit du passé

 

On consomme l’ennui

Comme pour singer

Un occident qui s’anéantit

Par sa propre connerie

 

Et les femmes prient à genoux

Ne pouvant plus avorter

Même quand elles se font violer

Par des mecs imbus de leur personne

Et parfois de vodka

 

Un homo rendu chétif

Est pourtant reconnu

Et lapidé par le mépris

 

Un utopiste qui en a marre

Rêve d’égalité dans la démocratie

Sa marginalité infestée

Par le silence sur ses idées

 

Et dans une Pologne officielle

Pour qui tout est tabou

Surtout le communisme et l’athéisme

 

Plus forte que Dieu le Père

 

Une jeune poétesse

Au vagin obsédant

Des pages amoureuses et violentes

 

S’affiche libre

Dans la rutilance

De son émoi théâtral et si slave

 

Elle doit s’appeler Sonia

Et sait être la noblesse historique

De Cracovie

 

Mais pourquoi me fait-elle bifurquer

Par la Silésie

Sans doute pour me montrer

Des usines sidérurgiques désaffectées

 

Prix à payer pour la Pologne du Travail qui est cassée

 

Et elle m’emmène enfin à Varsovie

Cherchant douloureusement la mémoire

D’un génocide où toute trace a disparu

 

Avant d’écrire

D’un ongle verni

Sur le tableau vivant de son absolu

 

Pologne qui abonde dans une mazurka

 

Ta poésie s’envolera bientôt de tous les ghettos

 

Mardi 8 décembre 09