Vraiment pas dans la liste

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Evanescence suspecte sur miroir jasmin
Ombre feutrée, chuintement sans fin
Paradis idyllique, corps lovés sans love
Défilement du spectre, arrêt sur couleur mauve

Ton virtuel se faufile dans mon réel
Oui, ta chaleur pénètre mon univers gel
Ton monde se meut dans un espace sans bord
Topologie ouverte, ta métrique je l’adore

Liberté de croire que je suis de chair et de sang
Prisonnier de ce corps, refus de rentrer dans les rangs
Rejet de ton monde, ordre et propreté immondes
Laisse-moi mes rêves où l’image in air abonde

Je ne suis rien, né poussière je crèverai mouton
Saleté rassurante, je t’assure j’ai des morpions
Ô déesse Aphtiria, donnes moi caresses et soulagement
Parasites disparus, la sérénité est revenue assurément

Je kiffe ce monde malsain, puant et difforme
Je me complais dans ma petite vie uniforme
Vermisseau rampant je suis et j’analyse
Ce perfect world n’attise pas ma convoitise


Il n’y a pas assez d’énergie dans cet espace-temps
Pour me raccrocher à cet univers dément
Où l’absolu copule avec l’esthétisme hégélien
Sans pouvoir engendrer un je ne sais rien

Annankee 

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Insomnie

De ses crocs d'amertume en un croissant d'orgueils,
La nuit prude a marqué au fer rouge mes songes,
Froissant là les draps blancs tissés aux yeux des longes,
A mourir dans les bras de ses absents accueils.

Le temps s'écrie et m'use à m'embrasser d'ennui,
Patinant sur la lune un rêve cicatrice,
Comme un sourire offert à une belle actrice,
Qui ne m'a rien coûté, et pourtant, m'a tant nui.

Je la revois encor, riant son infamie
A me priver de rêve, à me ronger le cœur
Du poison de ses mots en mon sang qui se lie
Et bout à être froid à son parfum de fleur.

Voilà ce qu'est ma nuit : Un vain bouillon de chair,
Où s'écorche ma plume à s'en pendre à la grève
De ce fleuve d'oubli où le vers est mon pair
A l'encre de minuit, sans en être la trêve

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Même si sihem nous faisons partie de la même planète
Toi tu habites Lutèce et moi la tess, et l'histoire s'arrête
Moi j'ai des gosses à guider pour endiguer la violence
Qui un jour les fera s'enliser dans la délinquance

Ouaip ce sont les p'tits oueches, mais des gosses quand même
Paumés parce qu'ils ne savent pas qui ils sont eux mêmes
Mes bagages doivent rester à quai, je les leur donne volontiers
Qu'ils en profitent, peut être pour obtenir leur liberté

Ces gamins black, blanc, beur, les three be free
Débordant d'énergie mal canalisée, font des conneries
Mais tu connais l'histoire de celui et de la pierre, d'accord
Chez nous on dit Yes I, on est ensemble et ça rit fort

A dix ans ce sont des anges qui se la jouent stars
Petits mecs avec casquette à l'envers et lunette noire
Ca c'est le petit momo j'me la pète, poli comme pas deux
Qui dés qu'il me voit me balance du bonjour papa de .

J'vais pas dramatiser la situation, ils ont juste besoin de cadre
Ils ont juste besoin qu'on leur montre le chemin, comme un padre
Eux, c'est la France de demain, là dedans je vois tant d'imaginaire
Il n'y a pas que des sportifs et des chanteurs, pour moi c'est clair

J'aime bien cette France qui en voit de toutes les couleurs
J'aime bien cette France qui me donne tant de chaleur
Alors sihem peut être que nous venons de la même planète
Mais je crois que nous n'en faisons plus partie, pour moi c'est net

Annankee 

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Le ciel pleure chaque soir,

De tous ces nuages sur mon désespoir.

Ma vie n’est qu’illusoire,

La terre est mon purgatoire.

 

Les vents violents à jamais pour toujours,

Ont emporté mon seul grand amour !

Alors de mon chagrin ont résonné les tambours,

Depuis de la peine, j’en erre les faubourgs.

 

Mon avenir s’appelle désolation,

Du plaisir, je me suis résigné à l’abdication.

La mort me libérera de tous mes tourments !

 

D’aucun autre amour je n’aurais été amant,

J’ai longtemps porté seul le poids de ma croix.

Harassé, je mérite le repos éternel je crois !

 

 

 

DELCAU Roinos

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DEUIL

 

 

À la porte des mots

je suis au seuil

ma poésie chante faux

mon indicible deuil

 

l’enfant que je fus

mort d’être né

à l’orée du reflux

a déjà succombé

 

aveugles nous sommes

dans cette course aux chimères

qui fait de nous des sommes

à jamais soustraites à l’envers.

 

 

 

12/9/2004

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...