Vraiment pas dans la liste

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Je suis le jardinier de ton coeur,

Je cultive les paradoxes,

Fais croître les hétérodoxes,

Mais je m’obstine à bouturer le bonheur !


Je serai de ta vie l’apiculteur,

Oui je me pique au jeu et tes envies éveillent,

Doux comme le miel tes jours seront merveille.

De tes jours, de tes nuits j’en serai l’animateur !


Tu es le printemps de mes hivers,

Près de toi ont disparu les jours monotones

Tu as gommé tous mes travers !


Je passerai le reste de mon existence à t’offrir de la douceur,

Toi qui a su effacer de mon destin les jours gris d’automne.

De nos folies, de notre amour j’en serai le défenseur !






DELCAU Roinos


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Une tache, une goutte, un filet de sang
Du mur d’en face, suinte et descend
I cry, le passé renoue avec le présent
Torture, esclavage, enchaînement

Je rampe, serpent j’essuie ce monde
Taché par ces power men immondes
Des enfants défoncés font la ronde
La déesse morphine endort son monde

Scène de jouissance nécrophile
La mort fait partie de ton deal
Les charniers sont au bord de ta ville
Requiem pour un je te kill

Jeux de quilles, encore un strike
Jeux vidéos, encore un counter strike
La mort est partout, elle me file la trique
Echange exquis, death contre fric

Je ne paye pas de mine, non je domine
Je transforme le sang en or dans ces mines
Ce monde m’appartient it’s mine
Sur ces humains rampants j’urine

Nous sommes vos contemporains
Et nous ne comptons pas pour rien
Assoiffés de pouvoir, il n’en restera qu’un
Et nous donnons notre âme au malin

Annankee 

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Lorsque je revis

Dans la parole d’un fou

Le délire réprimé

Dans un HP

Où les nerfs trop à vif

Je hurle comme un désespéré

Mes mots deviennent des cris

Voulant sauver à tout prix

Un rêve assassiné

Lorsque je renais

Dans le mouvement de la vie

Entouré par des sourires d’amis

Protégés par la parole d’un fou

Je délivre un message

D’amour et de paix

Parole du fou

Qui ressuscite les envies

Lorsque j’écris

Dans un univers dément

Ma parole de fou

Je suis libre

Comme un oiseau

Aux ailes démesurées

Et je suis admiré

Par un monde touché

Par mon hérésie coloriée

mercredi 2 juillet 2008

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Dans une érection avec la mort

Je suis entré dans un monde sans caresses

Aseptisé dans le fait de vivre dans une solitude désabusée

Dans un accouplement avec le néant

Je me suis enfermé dans la lassitude

Monotone comme l’envie de l’amour qui détone

Dans cet univers sans pitié

Alors que toute joie agonisait

J’ai osé me relever

Et j’ai couru vers l’autre

Lui souriant

Comme propulsé par le désir chaud d’aimer

vendredi 4 juillet 2008

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Un jour

A la frontière

Imprécise et incomprise

De l’orient et de l’occident

Dans un no man’s land ravagé par la misère

Un vieux monsieur,

Sans doute accablé par la fatalité

Trébucha devant moi

Je l’aidai à se relever

Il me sourit et dit avec émotion

Soyez béni par Allah, le très grand

Dieu est absent de ma vie

Vous n’avez pas de religion ?

Je crois au bien

Semblant rassuré par mes dernières paroles

Il ajouta quand même

Rendu inquiet par mon discours d’athée

Mais Dieu a créé la Terre et même l’univers

Je lui répondis

Mais Dieu a-t-il voulu un homme si soumis ?

Il réfléchit et pleura

Son sanglot était si humain

Qu’il ébranla

Mon équilibre qui était pourtant serein

Il me narra les grandes lignes

De son existence

De noble dans la pauvreté,

Me montra une photographie de sa femme

Qu’il adorait comme un soleil secret

Continuant à marcher ensemble,

Soudain, je lui tins ces propos :

Je suis poète et je chante l’étoile de la Féminité

Et las, j’ajoutai

Et pourtant je vis seul et désemparé

Parce qu’il est vrai

Que dans notre monde

Je ne suis de fait qu’un exogame maudit

Devinant un drame dans ce que fut mon destin,

Il me prit doucement la main

Et m’emmena dans la contrée de ses croyances

Où les femmes savaient sourire et séduire

Dans leur charme si discret mais si raffiné

Que mon art s’émerveilla à les aimer

Le vieux musulman repartit dans la nuit

Je sus que nous habitions finalement le même quartier

Et qu’en réalité

Nous étions proches dans notre conception de la vie

lundi 30 juin 2008

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...