Dans une érection avec la mort
Je suis entré dans un monde sans caresses
Aseptisé dans le fait de vivre dans une solitude désabusée
Dans un accouplement avec le néant
Je me suis enfermé dans la lassitude
Monotone comme l’envie de l’amour qui détone
Dans cet univers sans pitié
Alors que toute joie agonisait
J’ai osé me relever
Et j’ai couru vers l’autre
Lui souriant
Comme propulsé par le désir chaud d’aimer
vendredi 4 juillet 2008