Vraiment pas dans la liste

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KA

NA

KY

 

 

Kanaky mon amie

Le rouge te va si bien

Dans la terre des anciens

Éperdus parce qu’ébahis.

 

Monts et collines sombres

Déroulent des sentiers perdus

La coutume n’est plus que l’ombre

À l’aune du béton des rues.

 

Alitée au chevet de l’océan

Bleu et blanc bras ouverts

La mangrove boit les rivières

Et toi tu bois le sang.

 

 

Nouméa, 2004

Marseille, 2008

 

 

 

 

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VIEILLESSE !

 

 

 

 

Cruelle et vile vieillesse,

Que tu m’eusses apporté la sagesse,

A moi qui suis empli d’hardiesse !

 

Que n’ai-je pu retenir ma jeunesse,

Moi qui suis débordant de tendresse,

Laisses moi avoir une dernière maîtresse !

 

Je voudrai encore connaître l’allégresse,

Offrir de tendres caresses,

A l’amante enchanteresse.

 

Serrer en mes bras une pécheresse,

Que je sauverai de la détresse,

L’aimer sera ma dernière richesse.

 

Je veux encore mille prouesses,

Ne point renoncer à toutes ces promesses,

Ce désir fou m’oppresse !

 

Je souhaiterai douce déesse,

Dans une folle ivresse,

Vous changer en diablesse!

 

Mais le temps file à grande vitesse,

Aujourd’hui mon corps paresse,

Le temps des folies régresse!

 

Ho! cruelle traîtresse,

Mon existence affronte la rudesse.

Des affres de la vie on ne transgresse!

 

 

 

 

DELCAU Roinos

 

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Dans le présent de ma poésie

Odieux comme un rêve qui s’en est allé

Délicieux comme le désir qui éclot

Une femme m’a approché

Et dans un sourire spontané et magnifique

M’a confié

Poète

Au cœur qui loge

Dans le futur d’une étoile

Qu’il revienne m’aimer

Dans le présent attirant

Comme une envie féminine

Trop forte qui s’avance

Peu à peu

Mes chaînes se brisent

Quand j’inaugure tes poèmes

Beaux et clandestins

Comme mes combats invisibles

Dans le conscient et l’inconscient de la société

J’ai beau être encore agressée

J’ai beau être voilée

Peu à peu

Mon être jusqu’au plus profond de ma chair

Se libère

Osant défier cet ordre millénaire

Quand je suis cette séductrice aventurière

J’ai beau vieillir comme toi

Je rajeunis grâce au baiser

De cette jeunesse

Qui nous venge par sa sincérité

Dans le présent de ma poésie

Une femme évolue et vit

Je lui lègue ma science de l’art

Elle pour me rassurer et me remercier

Incarne l’incarnat de son ample révolution

Enfin prête à attaquer

dimanche 29 juin 2008

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CE MATIN

Ce matin,

En me levant

Je sentis que mon cœur

Etait plus léger

Comme moins oppressé

Ce matin,

Devant la glace,

Je me trouvais moins laid

Ce matin,

En me lavant,

Je m’aperçus

Que je puais moins qu’avant

J’ai allumé la radio

Et j’ai appris aussitôt

La nouvelle :

Sur ordre de l’ONU

On donnait à manger aux affamés

Et on arrêtait les conflits meurtriers

Est-ce vrai ?

Je ne sais

Mais ce matin

Vêtu de ce rêve d’humanité

J’ai décidé de chanter

La fin d’un cauchemar brut

Et de l’enterrer

dimanche 29 juin 2008

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PREMIERE VIE

Vous qui passez dans ma vie en amis

Vous me dites bien souvent

D’être juste moi

D’oublier mes souffrances

De refaire confiance

D’oser exprimer mes appétences

Vous qui passez dans ma vie en amis

Parfois sincère ma foi

Si seulement vous oubliez un moment

Mon enveloppe charnelle

Et preniez le temps

De regarder en mon âme

Vous qui passez dans ma vie en amis

D’où je vous regarde aussi

Méfiante bien fréquemment

Si vous déchiffriez ce que je désire de vous

Plutôt de d’essayer, certes sans m’obliger

De m’étendre sur votre canapé

Vous qui passez dans ma vie en amis

Ne voyez vous en moi qu’une femme ordinaire

Juste pour vous satisfaire

Je peu concevoir vos ardeurs

Et les miennes sont imaginées

Mais je ne désire pas être une femme de joie

Vous qui passez dans ma vie en amis

Si seulement juste un s’arrêtais

Et avec douceur et patience

De tendresse me comprenais

Je serais rassurée et peu être prête

A vous aimer vous…. a me fonder

Vous qui passez dans ma vie en amis

Arrêtez je vous prie de vous jetez sur moi

Comme une bête, une brute

Je ne demande que douceur

Essayez juste de déchiffrer

Que n’étant qu’une petite fleur

Etiolée bien trop tôt

Et que de mémoire je garde en souffrance

La brutalité, le non respect

J’ai juste besoin d’un peu d’eau

Me desalterer simplement d’un baiser

Ne plus etre agressée, salie, vidée

Comme je le fus pourtant

Et je n’étais qu’une enfant…..

Voila cette fois c’est sorti…c’est écris

Je referme une première vie d’un passé

Qui m’as bien fait chavirer…

…..

 

BELLEdeNuit

Souffrance de vie..........

termine le 27 juin 2008

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...