Vraiment pas dans la liste

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DANS LA NUIT

  

Dans la nuit

 

Des cris

 

Ma main a tremblé

 

Et a relâché

 

Un mot qui était prisonnier

 

Dans la nuit

 

Le silence

 

Opaque où je m’oublie

 

Un sanglot

 

Ma raison a vacillé

 

Dans une rime révulsée

 

Dans la nuit

 

Ma solitude

 

Forte comme l’espoir

 

Et le jour se lève

 

Dans un blasphème

 

Que je lance

 

A la Terre entière

 

Dans la nuit évanouie

 

Un poème épars est né

 

Et moi,

 

Je vais au lit

 

Fatigué après avoir créé

 

C’était la nuit

 

Toutes les nuits

 

Où arrimé à l’art

 

Je vous dis simplement

 

Bienvenue dans ma poésie

  

dimanche 21 décembre 2008

   
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DANS LA PLAINE  

Dans la plaine étranglée

Par les sanglots étouffés

De la misère

 

Le mont vertigineux

De mes pensées

A osé s’élever

Relevant les miasmes

D’une platitude hébétée

 

Dans la plaine convoitée

Par les plans de carrières

De politiciens et de financiers

Aux dents longues et aiguisées

 

Après avoir rampé

Dans un marécage

Vulgaire dans son absurdité

J’avance sur un terrain découvert

Sécurisé par les sourires amples d’amis

Qui protègent mon plan de bataille

Elaboré par leur liberté

 

Dans la plaine désirée

Où se reposera enfin

L’idéal de mon ascension

Vers plus de beauté

 

Je caresserai une femme ivre

Qui ne songera finalement

Qu’à soulager

Les blessures ardentes

D’un cœur passionné

 

Et elle léguera

Tant de chaleur

De son art intense et raffiné

 

Que je réaliserai

Le rêve immense

 

De réinventer

Ma plaine

La plaine meurtrie

De mes jeunes années

 

Samedi 27 décembre 2008

 
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 La rue meurt

Des rumeurs qui vont qui viennent

Au gré des humeurs

Il y a ceux qui répètent

Qui interprètent

Qui prêtent  leur parole pour redire

Les dires , sans rire

Pendant ce temps là

 

La rue meurt dans les cris

L’écrit s’agite dans tous les sens

Pour donner du sens

Aux mots insensés

Et l’on vient prêcher

La bonne parole

Celle qui s’envole

De bouche en bouches

Comme une mouche 

Pendant ce temps là

Il y a la vie qui passe

Au milieu de la crasse

Emportée par le vent

Et parfois, un regard

Suffit à dire

Sans médire

Mais a dire simplement

Que regarder au-delà

Des plaintes et des rumeurs

C’est rencontrer

Avec bonheur

Une parcelle de réalité

20/02/98

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Un beau partage  

 

 

 

Je n’écris que des mots

 

Sans doute de mes maux

 Sans pantoum et sans rime

 Pardonnez ma déprime

Les médocs et moi

Pas d’accord ma foi

J’ai trouvé sur des mots

La guérison de mes maux

Qu’importe pour moi

D’être lue ou pas

Je laisse parler mon cœur

Pardonnez mes erreurs

Les fautes d’orthographe

Et les rimes pas en place

J’aime aussi vous lire

Certains m’inspirent

Mes pleurs se font plus rares

Je deviens comme un phare

J’ai rallumé ma lanterne

Tombée au fond d’une caverne

Il y a bien longtemps

Sans doute n’étant qu’enfant

Mes rires sont plus réels

Mes amitiés bien plus belles

Mes amours irréels...

Et pourtant…

Je laisse parler mon cœur

En espoir de bonheur

Mais de vous a moi

Sachez ma foi

Que vos poèmes je suis fière

De votre plume qui glisse

Comme une belle exquise

On dirait  de la soie

Sortant de vos doigts

C’est un baume pour moi

En cette approche de l’an neuf

Qui éclora comme l’œuf

Permettez-moi de vous dire

Que j’aime vous lires

Et vous souhaitez

Pleins de gaité

D’amour partagé

Et de vous donner

Ma sincère amitié

Et de remercier

L’homme qui a eu cette idée

De nous rapprocher

Par des vers sur papier    

 

Marie

30 Décembre 2008  

 

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Le manège enchanté

 

« Tournicoton » dit il

La rousse sort de son rêve

Comme si ce cri avait le don

De la faire émerger de son

Coton d’hibernement

« tournicoti » souffle t’il

Au creux de son oreille.

Un sourire se dessine

Au coin de ses lèvres

Mais l’endormement

Est encore trop prégnant

Elle craque intérieurement

Dans la douceur coconneuse

Et dans la pièce monte

Une chanson ancestrale

Les murs de la demeure

Se colorisent aux teintes pastel

« Tournicoton, petit lapin »

Paroles murmurées

Les joues rosissent de bonheur

Les paroles reviennent

Sorties de son enfance

Elle se met à sangloter de bonheur

« C’est un manège,

Un manège enchanté

Qui fait rire et chanter »

Et entonne une danse désordonnée

Le loup hurle la fin de l’hiver

« Tournicotu »

Le balais s’élève dans la pièce

En créant des vrilles dans l’espace

Elle élève ses mains vers le ciel

Les yeux chargés de malice

Le loup hurle une fois de plus

« Tournicouta »

Le chat sauvage vient se blottir

Dans le creux de l’étourdissement

La danse magique s’écroule

Dans une floraison de cousssins

Le soleil émerge enfin de l’hiver

« Tournicotons » Crie-t-elle….

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...