Gaza pleure
Au milieu du sang et les cries des enfants
Le lac rouge et la foret en béton
Les oliviers dansent au rythme des boutons
Les cailloux, composent des chansons
Les écoliers pleurent le présent
Notre terre est plus ancienne que le temps
Leurs cartables, contre les écrans
Le bruit des flammes peint des géants
Dans le lac du sang, on osculte les morts,
Ceux la rigolent, le docteur a peur,
Cette histoire, cette culture n’est pas la leur
Le sabre de chi profane nos corps
Les quartiers chantent la nuitLe
jaune phosphore cache les charniers
Les dromes insultent les panneaux de paix
Voisin de guerre, voisin ennemi
Le cheikh compte les grêlons au chapelet
Fermer l’école, insulter la vie
L’arme a remplacée la craie
Dans la cours on sonne au sifflet.
Commentaires
Très beau texte qui retranscrit malheureusement une triste vérité.
Les enfants meurent... l'Homme se meure.
Deux vers m'ont transpercé :
...Dans le lac du sang, on osculte les morts...
...Le cheikh compte les grêlons au chapelet...
Néanmoins, je regrette le "Le" du 14ème qui est placé en fin du 13ème.
Les horreurs de la guerre touchent toujours les enfants en premier lieu...
La guerre, voilà l'une des plus tristes créations de l'homme !
j'aime beaucoup
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.