Mélancolie

Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.

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Au revoir et adieu,

À toi danseur du vent aux mille pétales.

Dans un souffle automnale, de moi ; dispersé.

Un nouvel endroit, douce maison, de vous ; rêvé.

Chut..

Pas un bruit..

Que du vent.

Vous chuchotez à une fleur fanée

Buste de danseuse et cheveux de blé.

Au revoir toujours pour toujours..

Après tout ce temps pour moi accordé, vous avez le droit de vous endormir.

Chut.. Chut...

Je m'en vais me flétrir dans un lit creusé. .

Cette mélodie de lune ; violon sur le toit bleu ciel et feuilles d'Automne,

Vous souvenez-vous ?

Elle danse sur des arbres nus..

Les feuilles sont semblables à l'angélus

Décomposition d'ange, cri silencieux et que sais-je encore, mon oreille s'égard sur les toits d'une ville morne et vert-de-gris qui jamais ne dort.

Toi en son ventre.

La nuit ne vient pas assez tôt.

Hélas, elle adoucit à peine ce que le jour commence..

Je sais que tu es bleu, je sais que tu es flamboyant, de moi ; effrayé, attiré.

Je suis une chimère des vents.

Plus d'armure, elle est brisée depuis bien longtemps.

Je ne peux m'effeuiller.

Je ne peux te garder.

Soleil d'octobre ma main dans la tienne, dans la légitime irréalité. .

Et maintenant je vois cette peine..

Chut... chut..

J'ai attendu..

Si longtemps sans le savoir cette âme au parfum de fleurs..

Le bouquet était déjà dans de fines mains. .

Âmes brisées ; nos guides.

Je me meurs d'un baiser..

Espérance veine.

Danseur, doux danseur des vents, prends ma main, elle s'accorde à la tienne

Chut.. Chut..

Je sauverais ma vie pour toi.

J'ai enlevé ma peau, prends-la.

Oh, viens entrelace moi de tes tendres fleurs !

Ne laisses pas son doigts déguisé planté en ton centre. ..

Aimes-tu ses cheveux opiacés doux danseur ? ...

Chut... chut..

Et la pluie de juin hurle un adieu..

Tes larmes d'automne commencent à geler et me demandent de partir.

Adieu.. danseur, doux danseur aux pétales mornes..

Gueule d'orage et coeur déchiré.

Dentelle immaculée.. à jamais offerte.

 

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Oh !, monde de douleur

Qui n’a pas de bonheur.

Oh !, monde de malheur

Qu’apporte de frayeur.

Un cosmos de soufrance

Là oú l’esperance,

Brille par son abscence.

Pour quoi il est ainsi

Et une confusion aussi ?

Faute de connaissance

L’a fait perde de son essence.

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Ce matin au cimetière

De ma vie je suis allé

Déposer un bouquet de roses ;

Du creux de ma main a coulé

Un sanglot de sang sur la terre

Où le chagrin de notre amour-morte repose…

Combien faut-t’il de roses

Pour combler notre amour (Voir modif)

Combien faut-t’il de choses

Pour que tu restes en moi toujours… (Voir modif)

En ce matin bleu de décembre

J’ai senti ton parfum se répandre ;

L’air respire ton odeur de rose.

Dans ma main, l’épine de ta rose

Semble aimer le sang sur ma peau ;

Mon amour éternel pour toi est si fort et si beau…

Combien faut-t’il de roses

Pour combler notre amour (Voir modif)

Combien faut-t’il de choses

Pour que tu reste en moi toujours… (Voir modif)

Depuis ce matin je suis heureux ; (heureuse)

Chaque soir, je cueille dans mon jardin,

Toutes les roses qui te ressemblent, et j’ose

Respirer généreusement leur parfum

Pour me saouler, ivre d’amour rose

Et m’endormir sur ton corps pour toujours heureux…(heureuse)

Combien faut t-il de choses…

Pour combler notre amour (Voir modif)

Combien faut t-il de roses

Pour que tu restes pour toujours…Voir modif)

Combien faudra t-il de roses…

Pour combler notre amour

Combien faudra t-il de choses

Pour que tu restes éternelle pour toujours…

Depuis ce matin bienheureux, tu renais

Chaque matin bleu de mai ;

Dans mon jardin, refleurie mon unique Rose

D’amour, j’ai retrouvé ton parfum,

Ce parfum mon amour est bien le tien

Il est le parfum d'amour de notre destin Rose…

Plus besoin de compter les roses

Pour combler notre amour

Il nous suffit de peu de choses

Pour qu’il se ravive tous les jours…


CLAUDIA ASSELIN et GEORGES ADRIEN PARADIS le 27 décembre 2011 à 12h00

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Moi qui suis métis
J'erre sur terre.
D’Europe ou d'Afrique
Sans la moindre logique
Je me trouve sans racines.
Pour n'être pas noir,
L’Afrique noire,
M'exclue sans bagages:
L'Afrique aux africains.
L'Europe, mère des droits,
A cheval sur la loi:
« Une blanche vaut deux noires « 
Me ferme toute voie
Et fait taire toute voix
Qui s'élève pour moi:
Elle me somme de faire bagages:
-"Nous ne sommes pas racistes
Mais tu es sans-papiers."
Sous le poids de l'amer,
Je me jette à la mer-
Espoir opprimé
D'un être déprimé-
Y a-t-il d'autres cieux
Avec moins d'orages?
Je cherche un petit lieu
Où avoir des bagages

Et des papiers

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Tu vis à vingt mille lieux

Du soleil qui brûle mes yeux,

Sur un autre continent

Où presque rien n’est différent

De mon humble vie de malheureux,

Vécue à compter ton absence du temps…

Je regarde les oiseaux s’envoler

Dans un ciel aux nuages trop grisés,

Ils s’envolent vers ton pays, étrangers

A mon désarroi, ils s’en vont

Vers ta froideur, mon âme est leur baluchon ;

Ils transportent aussi mon cœur en trait d’union…

Aucune journée ne se déroule

Sans que je ne sente ton regard qui enroule

Tout mon être dans une bulle ;

Elle m’englobe jusqu’au crépuscule

Dans une atmosphère lugubre et pesante ;

Une vie en marge de pénitence, pour toi d’attente…

Je ressens en moi cette offense

Du prisonnier de son chagrin de souffrance

D’amour, qui assume une sentence ;

Une sentence de plus en plus lourde et oppressante

Une double vie d’obsession et d’attente,

Où plus rien n’est réel puisque tu y es absente…

J’ai beau tourné la tête quand souvent

Je croise un regard qui te ressemble,

Mon cœur de chamade bat à me rompre

Mais lorsque le visage se tourne de l’ombre

Au soleil, mes yeux pleurent à sang ;

Tout mon être dépiter même habituer à ce mirage tremble…

Je mets du temps à compter les ans

Où nous étions heureux et contents

De pouvoir se parler ou s’écrire longtemps

Chaque matin une heure à la même heure

Sur le net, combien heureux de t’offrir mon temps,

Toute ma vie, à t’attendre Je passerais mon temps…

Georges Adrien PARADIS à LIMOUX le 25 décembre 2011 à 01h30

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...