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Le support employé n’est qu’illusion ou qu’illusoire,
Comment appréhender le stylo de la meilleure façon
Si ce n’est que de l’employer fermement en son poing
Pour qu’à l’heure véritable insomnie se crée en soi
Le désir inextinguible de remplir ce rêve
Avec comme seul matière l’imagination
Insatiable de son désir ; Au diable les passions
Gardons l’essentiel, l’essence, la genèse
Ecrivons seulement l’envie véritable la Folie
La Folie de soi, la peur, le frisson, l’extase…
Appréhension, aborder la mort, la contempler
La vivre, si mourir sans joie n’est pas vivre
Alors vivons, pour ne pas avoir peur de mourir
Le Regret le Chagrin la Tristesse, la Perte,
Victime du monde à sa perte, regrettons
Lors des pénuries croissantes, le chagrin et la tristesse
Nous tiennes pour compagnie que la souffrance n’a d’ennui
Ou de Plaisir, et enfin, au râle de l’Homme
La perdition prend toute son ampleur
L’exquise beauté d’un monde affamé
Espoir, Espérance, Croyance, Chimère !
Lorsque le dernier bateau de la vie jettera l’ancre
Pour les nimbes, le Passeur aura la joie d’accueillir
Près de soi l’humanité désespérée en quête
De compréhension ne peut elle-même apercevoir
La lumière écarlate de la vérité brillé
Sur leurs Cœurs abimés les restes de cette orgie maléfique
Comprends-tu désormais ? Appréhendes-tu ?
As-tu peur ? Alors continue, je m’en délecte !
Resté dans l’incompréhension, ne pas chercher à découvrir cette réalité
Meurs sans connaître, n’espère pas la rédemption
Accroches-toi à ce qui te maintient en vie,
N’oublie pas qu’oublier d’où l’on vient
Ne signifie pas se perdre, mais recommencer
Eternel recommencement… Echappatoire, Risques
Tension continu, Esprit Trouble, Flou, Démesure
Ecrire sans style c’est mourir, mourir n’est pas la fin
Faim d’existence, écriture rythmé dans les abysses
Ténèbres majestueuses en vous s’étend l’embrasement
De mon plaisir, de votre Douleur, du Chaos magistral
En moi s’étend la monstruosité mais vous êtes infâmes
Ô créatures communes ancrés dans la démence
Il ne reste pour ainsi dire que la folie des Hommes
Pour me rappeler que dans ce monde
Rien est clair rien est noir
Rien est obscur rien est blanc
Mélange grisâtre de l’amertume qui hante
Je m’en laisse à votre appétit de Destruction
Et tente de réécrire l’Histoire avec ma plume dénué de sens
Infamie des Enfers obtenez ce que vous désirez
Mais de moi n’obtiendrez que le dégoût
Continuez vos simagrées, vos caprices ne m’atteignent
Clairvoyance de l’Esprit ne se repait que du Calme
Si la soif naturel de Pouvoir est à l’origine des maux
L’amour n’est ni antidote ni vaccin
Seulement l’amplificateur, naissance de la fatalité
Apothéose.