Mélancolie
Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.
Monde... Perdition... Extase...
- Détails
- Écrit par Fahissal
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Mélancolie
- Affichages : 2287
Â
Le support employé n’est qu’illusion ou qu’illusoire,
Comment appréhender le stylo de la meilleure façon
Si ce n’est que de l’employer fermement en son poing
Pour qu’à l’heure véritable insomnie se crée en soi
Le désir inextinguible de remplir ce rêve
Avec comme seul matière l’imagination
Insatiable de son désir ; Au diable les passions
Gardons l’essentiel, l’essence, la genèse
Ecrivons seulement l’envie véritable la Folie
La Folie de soi, la peur, le frisson, l’extase…
Appréhension, aborder la mort, la contempler
La vivre, si mourir sans joie n’est pas vivre
Alors vivons, pour ne pas avoir peur de mourir
Le Regret le Chagrin la Tristesse, la Perte,
Victime du monde à sa perte, regrettons
Lors des pénuries croissantes, le chagrin et la tristesse
Nous tiennes pour compagnie que la souffrance n’a d’ennui
Ou de Plaisir, et enfin, au râle de l’Homme
La perdition prend toute son ampleur
L’exquise beauté d’un monde affamé
Espoir, Espérance, Croyance, Chimère !
Lorsque le dernier bateau de la vie jettera l’ancre
Pour les nimbes, le Passeur aura la joie d’accueillir
Près de soi l’humanité désespérée en quête
De compréhension ne peut elle-même apercevoir
La lumière écarlate de la vérité brillé
Sur leurs Cœurs abimés les restes de cette orgie maléfique
Comprends-tu désormais ? Appréhendes-tu ?
As-tu peur ? Alors continue, je m’en délecte !
Resté dans l’incompréhension, ne pas chercher à découvrir cette réalité
Meurs sans connaître, n’espère pas la rédemption
Accroches-toi à ce qui te maintient en vie,
N’oublie pas qu’oublier d’où l’on vient
Ne signifie pas se perdre, mais recommencer
Eternel recommencement… Echappatoire, Risques
Tension continu, Esprit Trouble, Flou, Démesure
Ecrire sans style c’est mourir, mourir n’est pas la fin
Faim d’existence, écriture rythmé dans les abysses
Ténèbres majestueuses en vous s’étend l’embrasement
De mon plaisir, de votre Douleur, du Chaos magistral
En moi s’étend la monstruosité mais vous êtes infâmes
Ô créatures communes ancrés dans la démence
Il ne reste pour ainsi dire que la folie des Hommes
Pour me rappeler que dans ce monde
Rien est clair rien est noir
Rien est obscur rien est blanc
Mélange grisâtre de l’amertume qui hante
Je m’en laisse à votre appétit de Destruction
Et tente de réécrire l’Histoire avec ma plume dénué de sens
Infamie des Enfers obtenez ce que vous désirez
Mais de moi n’obtiendrez que le dégoût
Continuez vos simagrées, vos caprices ne m’atteignent
Clairvoyance de l’Esprit ne se repait que du Calme
Si la soif naturel de Pouvoir est à l’origine des maux
L’amour n’est ni antidote ni vaccin
Seulement l’amplificateur, naissance de la fatalité
Apothéose.
Clefs... Mythe... Espoir...
- Détails
- Écrit par Fahissal
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Mélancolie
- Affichages : 2535
Chapitre I
La marée obscure de mes pensées
Baignées dans le vague destin
Des innocences perdues
Submerge les noirs desseins
D’un avenir placide, noyé
Dans une recherche de rédemption
La clef du chagrin réside
Dans le corps du guerrier implacable
Meurtri d’amour, d’illusions, de délices,
La clef du repentir réside
Dans l’impasse du cœur à s’entrevoir
De mille vérités, le luxe de l’absolution,
Octroyé par les mirages de l’Être
Souciant du bonheur, de cette incoercible envie
De voir naître en soi, la beauté du somptueux
Révélé par l’oracle naturel, le soleil divin,
La jouissance éternelle, ressentir l’insouciance
Des actes irréalisables, et d’un futur passé,
C’est dans ses fourvoiements,
Les anges ont été décimés,
Un Havre abandonné, par les nymphes
Devenues Sirènes, se plaisent des naufragés
Tel des César assis sur le Maître des Lieux
Acceptant cette orgie maléfique
Née des consciences perfides
L’os brisé, le sang longeant les canalisations vitales
Se répand la vie et provoquant la mort
Â
Chapitre II
Je ne peux vous révéler où sont ces clefs
Elles mettraient en péril l’Eden de ceux l’ayant trouvé
Ni Ishtar la bienveillante, ne pourra s’accommoder de tel corvée
Ni Ishkur l’éternel, ne voudra s’accommoder tel corvée
Les foudres de la colère de la concubine
Ni l’amour sublime de la légitime.
Â
Chapitre III
En revanche je peux vous révéler où sont les portes :
Â
Au carrefour de la peur et de la peine
Sous terre enfouie près de la chapelle
A quelques lieux de pitié
Vit, survie une petite fille
Sa sœur du nom de cruauté
Sous le costume corrompu, pille
En son nom, seul elle détient la connaissance
Prends garde voyageur, puissance
Est son alliée, la tienne sera méfiance
Â
Chapitre IV
Â
Une autre est cachée,
Ablution céleste des Damnés
Dans leurs pêchés est la vérité
Dans la naïveté d’une puissance occulte
Née des hommes et de leurs folies
En cet espace il n’y a ni amour ni compassion
Mais haine, Désespoir, la Fin est un don
Accordé aux âmes les plus démunies
Une telle richesse acquise par l’absolution
Du vil prêtre intéressé, Résiste !
La foi, les croyances, utilités des faibles
A aimer des idoles d’acier au cœur de pierre
Dans le miroir des Vérités, tu comprendras que tout n’est que mensonges
Réalité d’un idéal décrépi, résonance creuse
D’un son opaque, strident, perçant la confiance
De tes êtres, il ne reste ni honneur ni fierté
Buvons à la santé de tes ancêtres souillés par la Malice
Car en vain ils auront combattu pour tant de délices
Ephémère, regardes-y plus profondément
Ancre-toi dans son plus obscur regard
Et vois-y la plus grande machinerie conçu
Par tes pairs d’une part, ta conscience d’autre part
Et enfin par Toi ! Tes sentiments arrogants
Il n’y a d’Amour que l’égoïsme
La Romance n’est que ta plus délicieuse maîtresse
Ton ennemie qui t’estime le plus
Fourberies ! Tromperies ! Adores-tu cela ?
Ris ! Ris de toi ! Car je m’amuse de toi !
Aimes ce qui te font du mal, car leurs intentions sont pures
Tandis que les autres sont Arlequins !
Â
Chapitre V/ Epilogue d'un futur sans fin
Â
Toute ta vie n’a été que recherche
Toute ta vie n’a été que souffrance
Toute ta vie n’a pas été suffisante
Toute ta vie ne s’est résumée qu’à une poussière
Perdue dans l’immensité des Choses Oubliées
Toute ta vie n’a été bercée que de trahison
De rancœur, d’insoutenables chocs
Toute ta vie tu n’as cessé d’être abattu
Toute ta vie tu n’as cessé de te redressé
Et malgré tout, cela ne te suffit pas
Et malgré tout, tu continues désespérément
A gravir les marches de la tour de Babel
Laissant le pourpre derrière tes pas
Accumulant la lourde charge qu’est le poids de l’humanité
Que feras-tu lorsque tu auras atteint le sommet de cette utopie ?
Ta vanité est-elle assez forte pour te mener à l’éminence de ce mirage s’exposant au-dessus de toi ?
Â
(Il ne s’agit pas de ma vanité, elle ne saurait être assez grande pour me transporter jusque de telles monts, il ne s’agit en rien de moi, seul l’espoir m’anime, je porte sur moi la charge qu’est l’humanité car je crois en un avenir meilleur pour mes pairs, pour les libérés enfin
Je n’y arriverai probablement pas, mais j’essaie, même si cela peut paraître insensé.)
Â
La nebuleuse silencieuse
- Détails
- Écrit par Bapam
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Mélancolie
- Affichages : 3169
Horloge... Chronos... Temps...
- Détails
- Écrit par Fahissal
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Mélancolie
- Affichages : 2234
Â
Tic, Tac, je suis le temps, je suis le passé,
Je suis le présent, je suis intemporel,
Je ne suis matière, je suis Chaos
Je suis lumière obscure
Je suis la brillante obscurité
Tentez de me manipuler ! Tentez de me contrôler !
La misère, le désordre en seront votre récompense,
Peu m’importe vos desseins, ils ne peuvent être juste
Car en moi se trouve la Vérité, Je suis la Vérité.
Tenter de me comprendre, c’est percer le secret d’immortalité
C’est inconcevable car suis-je seulement Entité ?
Le temps fait des ravages ; Le temps est méditation
Le temps est oubli ; Le temps est souvenir
Tic, Tac, En des temps trouble voici la Lune
En des temps de paix voici le Soleil
Je suis maître de vos actions, Je suis le maître
De votre perversité, de votre égoïsme
Vos querelles ne m’atteignent, je suis la partialité
Mais aussi ce pourquoi vous vous battez
Je vous hais, vous me vénérez mais adorez mon maître
Qui m’a, pour votre plus grand bonheur séparé de moi,
De Matière et d’Espace mes amants, devenant ainsi Chronos
Dieu du Temps, condamné à errer et poursuivre mon devoir.
Les souvenirs qui s'enfuient
- Détails
- Écrit par Bapam
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Mélancolie
- Affichages : 2830
Maladie grave du cerveau.
Crabe maléfique qui englouti souvenirs et mots.
Gangrène qui ronge et asservi.
Des pauvres gens de leur fierté en sont démunis.
Ennemie malfaisante.
Tu besognes dans l’ombre.
Tu ronges et détruis dans ta pestilence.
Avec lenteur et acharnement, ta victime sombre.
Perdent toute leur bibliothèque de souvenirs.
Ils sont là dénués de toute raisons.
La porte du savoir fermée à l’intellect.
Sans aucune réflexion ils sont comme en prison.
Sans but ni repaire ils vont dans leur errance.
Par cette dégénérescent impitoyable.
Dans une régression certaine ils retombent dans l’enfance.
Ils ne reconnaissent plus leurs proches cela est intolérable.
Pauvres hère terrassés par ce mal satanique.
Le regard vide et indifférent.
A l’âge de la retraite vous ne profitiez plus  c’est cynique.
Vous subsistez sans émotion ni  ambition.
Maman dans ta soixantième année tu es frappée.
Par ce mal abjecte.
Tous tes rêves et désirs sont happés.
Par cette nébuleuse dans  ton crâne se jette.
Toi si féminine et coquette.
Tu te laisse aller et sombre dans un gouffre.
Sans orientation tu te perds dans les rue aux arbres squelettes.
Tes proches subissent et en souffre.
Page 3 sur 13
-
Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...