Mélancolie
Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.
La pénétration
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Haïti, 12 tragique
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- Écrit par BCO
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Haïti, Port-au-Prince,
5h moins de l’après midi
Pas de vents, pas de pluie
Quelques secondes auraient suffit
Pour détruire la capitale,
Mettre à genoux tout un pays
Déjà en proie à ses problèmes.
Début d’année chaotique,
Un douze apocalyptique.
Catastrophe naturelle
Mais aussi trop cruelle :
Elle fait des pleurs et des peurs,
Blesse des plaies.
Des bétons sont tombés sur des gens
Des gens sont tombés sur des bétons.
Sur des morceaux de toile
Port-au-Prince dormait sous les étoiles,
La terre tremble, tremble encore
Haïti tremble et tombe
Mon pays est sous les décombres
Silence de tombe,
Tout est sombre.
Jérôme Osman
18/02/2010
Chemins d'esprit
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- Écrit par hermitt
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Insuffisance respiratoire du tissu de l'existence,
Ataraxie probatoire de ses silences,
Dissolution de l'ego, a l'acide des expériences,
Addiction par défaut a l'indifférence.
L'essence de la perfection,
Est elle a ce point dans l'erreur,
La complaisance des répétitions
N'éconduira jamais nos peurs.
Elles qui restent inconnues,
A l'esprit qui tant se fourvoie
Soustrayant la vérité a sa vue
Sans jamais d'autres constats.
Faut il faire tant d'erreurs a s'en détruire l'âme
Jusqu'a s'en brûler le coeur madame...
Peindre, repeindre les châteaux de ces dames
Qui plus n'en obtiennent les sésames.
Toucher du doigt cette perfection,
Pour atteindre l'ultime stoïcisme,
Briser le cercle de ses répétitions,
En évitant la haine et le cynisme.
Le caillou ne roule plus maintenant.
Va, amassant mousse et lichens.
L'immobile est futur comme présent,
Et le médicament de ses peines.
Aux souffrances des ces âmes de macadam,
N'existe non... point de dictame,
Refusant que résonne le moindre épithalame,
Et a ses cendres, la moindre flamme.
La recherche de cette perfection,
Doit elle toujours mener a l'ataxie,
Et le souvenir des ces répétitions,
Sur le chemin des va sans vie?
Ainsi vont ils, seuls et trop nus,
Des sentiments propres a l'amour,
Ainsi vont ils seuls et déchu,
Vaincu par la magie de leurs tours.
Les craies exutoires, sur l'ardoise du non sens,
Fardent le clown triste de bienséance
Mais sous le chapiteau noir, éclairée d'absence,
Gît la piste, meurtrie de son indolence.
Le petit cady rouge.
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- Écrit par Bapam
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Une petite jeune fille menue.
Tous les matins se levait aux aurores.
Pour se rendre sur son lieu de travail, fourbue.
Son courage était exemplaire et avait la valeur de l’or.
Un matin son père peiné de la voir partir à l’aube.
Pour prendre un hypothétique bus.
Qui la conduirait sur son djob !
L’hiver le froid traversait ses frusques.
Pris de compassion il lui offre un caddy rouge.
Heureuse elle acquière une nouvelle indépendance.
Elle n’avait plus à attendre aux arrêts taciturnes et louches.
Ella a les cheveux au vent et l’esprit en errance.
Un beau matin d’hiver c’est le drame.
Fauchée par un camion à ordures sans sarcasmes.
Son imper s’accroche à l’arbre de transmission qui l’entrave.
Malheureusement le cycle passe sous les roues du lourdaud sans âme.
Elle fût quitte d’une bonne frayeur.
Le chauffeur terrorisé par l’accident n’osait venir voir.
Elle en sort indème et revient d’allieurs.
Il restait agare sur le trottoir.
Après une courte convalescence.
Elle donne un dernier adieu à son ami motorisé.
Triste elle repri le bus qui restait indifférent à sa présence.
De temps à autre elle repense à cet ami qui sur son dos là transportait.
Aujourd'hui à l’âge de la retraite elle revoie dans ses songes.
Ce joli petit caddy rouge.
Qui l’a promenait fidèle et sans mensonge !
Une larme coule sur ses joues qui nerveusement bouge.
Arrache-coeur
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- Écrit par Siorg
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Vouloir ce que l’on veut est plaisir univoque
Quand le don sans aller, celui qu’ici j’évoque,
Est de ta qualité ; en leitmotiv moqueur,
Sans remord, sans retour… réel arrache-cœur !
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Pouvoir ce que l’on peut est désir équivoque
Quand recevoir sans fin, sans que ça t’interloque,
Est de ton ambition ; en rengaine des chœurs
Et belle avidité… faisant fi des rancœurs !
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Savoir ce que l’on sait, comme un dieu qu’on invoque
Et ne jamais offrir, une vraie réciproque
Est de ton appétit ; un refrain qui écœure !
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Devoir ce que l’on doit est un échange en toc,
Quand face à ton envie, amertume en loque,
Est de grande vigueur ; exterminer mon cœur !
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...