Mélancolie

Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Mes yeux sont secs comme des pierres

Perdues au milieu d'un désert.

Terrassée par un lourd chagrin,

Mon corps est une statue d'airain.

 

Pas un bruit et pas un murmure,

Ne franchissent mes quatre murs ;

Et j'ai pour seule compagnie,

Les battements d'un coeur meurtri.

 

Passent les heures, passent les jours,

A attendre comme un vautour

Que le temps efface ton image

 

Toi qui voyage dans les nuages.

Pourtant, assez tôt je le sais

Mon chien, je te retrouverai.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Mes rêves on étés réalisés

Je me suis envolée

Loin de cette terre triste

Pour connaitre le plus beau bonheur qui existe

Des mois à sentir ses lèvres

Sans une seule trève

Mais j'ai volée trop haut

Mes ailes on brulés quand mon soleil a prononcé deux mots

Pliée de douleur je tombe sans pouvoir rien faire

Ses mots se répétant dans ma tête sans pouvoir les faire taires

Mes ailes sont devenues noires de cendre

et j'attends la fin de la chute avec la mort qui viendra me prendre

je tombes dans l'océan de mes larmes

je doit souffrir avant de rendre l'âme

dans un dernier espoir

je bat des mes ailes noires

j'atteins la surface, respire.

et je me rassure, en me disant que ce qui comment doit finir

je voie dans le ciel mon soleil avec la lune

Ma meilleur amie, on en manquait jamais une, c'était toujours "sans rancune"

Elle m'a aidée à décollée vers mon bien aimé

aujourdh'ui les rôles sont échangé

Mon coeur bat toujours pourtant je suis morte

Mon âme a mis la clée sous la porte

alors à quoi bon crier

je regarde je dit rien je sourie et je me tais

Du moment qu'il est heureux...

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Une nuit sans étoiles, une rue qui se meurt

Une vie qui s’emballe, une envie de meilleur.

Elle part…

 

Un amour qui vacille, un regard noir perdu

Une simple peccadille, un pardon superflu.

Elle part…

 

Un cri comme un appel, un baiser à l’enfant

Un oubli maternel, un taxi qui l’attend.

Elle part…

 

Une porte à claquer, une clef dans les buissons

Un plan bien préparé, un p’tit hôtel pension.

Elle part…

 

Un homme dans l’escalier, une parole d’ordure

Une excuse arrachée, une raclée, bien sûr.

Elle s’excuse…

 

Elle voudrait tant partir

Mais elle reste… pour mieux mourir.

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Oh, toi ! Voisine amorphe et délirante,

Aux conversations embrumées et désopilantes,

 

Sous l'emprise de tes bien-aimés cachetons,

Tous achetés avec la bénédiction

De l'Ordonnance

Et de sa complice France.

 

Toujours, tu as vécu cloîtrée

Derrière tes volets fermés ;

Que t'ont-ils fait, ces charlatans du bonheur

Si fiers de leurs diplômes de Docteur ?

 

Bien souvent, ta voiture s'est emplâtrée,

Chats et murs n'en ont pas réchappé ;

Mais aujourd'hui dans ton quartier,

Les habitants vivent enfin en paix.

 

Une maison de santé, qu'ils disent

A moins que tu ne mettes bientôt les deux doigts dans une prise...

 

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Un homme assis, seul sur un banc,

Refait sa vie pour un instant.

Soixante dix coups de bourdon

Sonnent l’heure de sa réflexion.

 

Quelle est donc cette voix étrange

Qui le tutoie, qui le dérange ?

Une fée sournoise ? Un ange gardien ?

De prime abord il n’en sait rien.

 

Ses copains l’avaient prévenu :

Un jour ça prend et ça remue.

Il sait bien qu’il va vers la fin,

Alors, il remonte le chemin.

 

Il tourne le dos au futur ;

Taire le passé est imposture.

Après coquineries diverses,

A-t-il rencontré la sagesse ?

 

Des courtisanes il en a eu.

Par dédain, il les a perdues.

Un jour, il trouva sa moitié.

L’a-t-il choyée comme il fallait ?

 

Les chamailleries, ils ont connu.

Et les nuits blanches, n’en parlons plus.

Crises de croissance, évidemment,

Ont érodé les sentiments.

 

Il lui a fait de beaux enfants

Qui ont grandi depuis longtemps.

Aujourd’hui il souffre à son tour :

Elle a quelqu’un d’autre pour toujours.

 

S’il pouvait embrasser ses mains,

Il n’attendrait plus à demain.

Il lui avouerait qu’il l’aimait,

Mais le Bon Dieu vient de lui enlever.

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...