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Tu vis à vingt mille lieux
Du soleil qui brûle mes yeux,
Sur un autre continent
Où presque rien n’est différent
De mon humble vie de malheureux,
Vécue à compter ton absence du temps…
Je regarde les oiseaux s’envoler
Dans un ciel aux nuages trop grisés,
Ils s’envolent vers ton pays, étrangers
A mon désarroi, ils s’en vont
Vers ta froideur, mon âme est leur baluchon ;
Ils transportent aussi mon cœur en trait d’union…
Aucune journée ne se déroule
Sans que je ne sente ton regard qui enroule
Tout mon être dans une bulle ;
Elle m’englobe jusqu’au crépuscule
Dans une atmosphère lugubre et pesante ;
Une vie en marge de pénitence, pour toi d’attente…
Je ressens en moi cette offense
Du prisonnier de son chagrin de souffrance
D’amour, qui assume une sentence ;
Une sentence de plus en plus lourde et oppressante
Une double vie d’obsession et d’attente,
Où plus rien n’est réel puisque tu y es absente…
J’ai beau tourné la tête quand souvent
Je croise un regard qui te ressemble,
Mon cœur de chamade bat à me rompre
Mais lorsque le visage se tourne de l’ombre
Au soleil, mes yeux pleurent à sang ;
Tout mon être dépiter même habituer à ce mirage tremble…
Je mets du temps à compter les ans
Où nous étions heureux et contents
De pouvoir se parler ou s’écrire longtemps
Chaque matin une heure à la même heure
Sur le net, combien heureux de t’offrir mon temps,
Toute ma vie, à t’attendre Je passerais mon temps…
Georges Adrien PARADIS à LIMOUX le 25 décembre 2011 à 01h30