Mélancolie

Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.

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Un jour, un matin, une nouvelle page de la vie

Un sourire, un bonjour, un salut

Une route à refaire, d’un autre vécu

Des espoirs, des rêves, des envies ;

Devancent nos pas, en l’air suspendus

Un présent sans voix, une mémoire

Qui enregistre notre quotidien sans bavures

Un temps, un peloton d’heures, de minutes

Un scribe toujours présent

Nos paroles, nos gestes, tous les faits en écritures

Tous les faits, sur cette page ;

À moitié déjà remplie

Une lutte chaque jour, des souhaits en attente

L’esprit dans les nues

Des souffrances à battre, des peines à remplir

Des joies qu’on voit des yeux,

Des sourires qui étoilent les cieux

Des amours plein le cœur, un bonheur qu’il faut tenir

Dans un temps antipathique

Dans un monde de débâcles et de vertiges

Où règne l’indifférence,

Être ou ne pas être, dans le miroir de tous les jours

Dans chaque page, un vécu, une fin jamais fini

Dans les annales de nos vies

Un temps, un présent, un destin,

Ainsi est faite la vie, qui suscite la dérision

Avec ses joies intermittentes ;

Avec ses mélancolies qui prennent toujours le dessus.

Le 20/09/11.

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Depuis tellement longtemps je reste ainsi assise observant de longues minutes sous de grands silences..

Je suis en hauteur, on m'a posé ainsi.

D'une beauté éphémère je suis édifice durable.

Je fais parfois de cauchemars.

J'aimerais crier, mais je ne peux pas..

Ma bouche est peinte, peinte en rose. Mon innocence défile la nuit...

Je suis une petite fille de porcelaine.

Il se peut qu'un jour une poupée de chair

Ô, par accident me fasse tombé...,

Puis, elle regarderait à terre les vestiges de ma beauté, brisé et devenir horreur.

Mes espérances de danse se sont envolés..

Et j'attends le temps brisé en gardant ce même sourire que l'on m'a collé voici vingt ans..

Un rire de sorcière sous mon joli masque de poupée..

Depuis tellement longtemps je reste ainsi en hauteur sur mon fauteuil trop grand.

Vestige de beauté sur vertige d'omission, observant l'horreur de la vie et voulant l'obtenir..

Morceau de porcelaine luisant de vie.. Puisse un jour, enfin tombé...

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http://leblogdemerlin.blogspot.com/2010_07_01_archive.html

 

 

Quand l’Arbre se marbre, le père est au tombeau.

Où sont vos racines brisées ? Vos colères en flot ?

 

J’étais en ce temps là, tendre rameau habillé de sanglots.

 

Mes prières à Dieu, qui n’avait que faire de mes maux,

Séchait ma jeune sève, le suicide me montrait son silo,

Prêt à m’empaler sur sa cime noir, par vent de soprano.

 

Je tenais mes petites mains jointes comme des brûlots,

Mes mots en fagots s’enflammaient perdus sur l’eau,

D’un fleuve nommé désespoir, les larmes de mon chaos

Gonflaient mon cœur d’enfant au feuillage, par défaut,

Blond, j’attendais la nuit pour me créer des pinceaux,

Et dessinais un monde imaginaire où j’étais le héros.

 

Aujourd’hui, le temps a passé. Je suis là, défiguré,

Tel un arbre foudroyé, je ne rêve plus, transfiguré

Par événement en silence, en ectoplasme, ma vie

Écrite aux nervures d’un automne constant, sans cri !

 

© Max-Louis MARCETTEAU2011

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Au revoir et adieu,

À toi danseur du vent aux mille pétales.

Dans un souffle automnale, de moi ; dispersé.

Un nouvel endroit, douce maison, de vous ; rêvé.

Chut.. Pas un bruit..

Que du vent. Vous chuchotez à une fleur fanée

Buste de danseuse et cheveux de blé.

Au revoir toujours pour toujours..

Après tout ce temps pour moi accordé, vous avez le droit de vous endormir.

Chut.. Chut...

Je m'en vais me flétrir dans un lit creusé. .

Cette mélodie de lune ; violon sur le toit bleu ciel et feuilles d'Automne,

Vous souvenez-vous ? Elle danse sur des arbres nus..

Les feuilles sont semblables à l'angélus

Décomposition d'ange, cri silencieux et que sais-je encore, mon oreille s'égard sur les toits d'une ville morne et vert-de-gris qui jamais ne dort.

Toi en son ventre.

La nuit ne vient pas assez tôt.

Hélas, elle adoucit à peine ce que le jour commence..

Je sais que tu es bleu, je sais que tu es flamboyant, de moi ; effrayé, attiré.Je suis une chimère des vents.

Plus d'armure, elle est brisée depuis bien longtemps.

Je ne peux m'effeuiller.

Je ne peux te garder. Soleil d'octobre ma main dans la tienne, dans la légitime irréalité. .

Et maintenant je vois cette peine..

Chut... chut..

J'ai attendu..

Si longtemps sans le savoir cette âme au parfum de fleurs..

Le bouquet était déjà dans de fines mains. .

Âmes brisées ; nos guides. Je me meurs d'un baiser.. Espérance veine.

Danseur, doux danseur des vents, prends ma main, elle s'accorde à la tienne

Chut.. Chut..

Je sauverais ma vie pour toi.

J'ai enlevé ma peau, prends-la.

Oh, viens entrelace moi de tes tendres fleurs !

Ne laisses pas son doigts déguisé planté en ton centre. ..

Aimes-tu ses cheveux opiacés doux danseur ? ...

Chut... chut..

Et la pluie de juin hurle un adieu..

Tes larmes d'automne commencent à geler et me demandent de partir.

Adieu.. danseur, doux danseur aux pétales morts..

Gueule d'orage et coeur déchiré.

Dentelle immaculée.. à jamais offerte.

 

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Il suffit de me dire

Ce que tu as décidé,

S’il me faut mourir

De ta vie, je mourrais,

Dans une autre vie j’irai

Sans jamais rien te dire...

Ne plus jamais rien dire…

Ne plus même jamais sourire…

Le chant de ma guitare,

Crois moi, est sans fard,

Mon cœur brûle mes doigts,

Comme les cordes d’un arc,

Le chant de cette guitare,

Crois-moi, il me broie…

Il me broie et sans toi,

Crois-le, ma vie se noie…

Il suffit de me dire

Ce que tu as décidé,

S’il me faut mourir

De ta vie, je mourrais,

Dans une autre vie j’irai

Sans jamais rien te dire...

Ne plus jamais rien dire…

Ne plus même jamais sourire…

Les jours passent et les nuits,

Mes pensées de toi suivent

Tous mes rêves, même si je fuis

Ailleurs, tu es là qui me suit ;

Pourtant je suis sur la rive

De l’océan de mon chagrin qui me rive…

Lentement, il me porte à la dérive…

Je ne vois plu ta vie qui de moi s’enfuit…

Il suffit de me dire

Ce que tu as décidé,

S’il me faut mourir

De ta vie, je mourrais,

Dans une autre vie j’irai

Sans jamais rien te dire...

Ne plus jamais rien dire…

Ne plus même jamais sourire…

Loin de to ; juste me laisser mourir…

Georges Adrien PARADIS le 19 août 2011 à Limoux 13h00

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...