Écoute de cette guitare,

Jaillir les larmes de ma douleur,

J’ai beau rythmé du pied

Le tempo de ce fougueux flamenClo,

Je sens qu’il est déjà trop tard,

Tu es partie un jour en mars de mon cœur…

En emportant toute la vigueur

De mon amour, à présent je frappe et gratte,

Toute ma mélancolie sur cette guitare,

Le tambourin martèle triste ce magique flamenClo,

Pour lui, je suis mort, il est déjà trop tard,

Tu es partie emportant mon âme, mon cœur…

En tournoyant corps à corps,

Nos sentiments sont de plus en plus forts,

La musique du bandonéon sort en flamenClo,

Avec le rythme dur d’un poignard,

Il s’enfonce toujours trop, trop fort,

Dans ma tête, mon âme, mon cœur à corps…

Ecoute de ses notes, les tremolos

Vibrer du fonds de ma douleur,

J’ai beau martelé, cogné du poing,

Le malheur de ce merveilleux sublime flamenClo,

Je sais que son rythme trop léger, trop fin,

Tuera au fonds de moi, mon âme et mon cœur…

Mon cœur à vie battra pour elle,

Mon âme entière à jamais est à elle,

J’ai beau cogné mon âme et mon cœur, rebelles,

L’air magnifique et diabolique de ce flamenClo,

Ses cheveux de brune et ses yeux noirs me brûlent,

Je meurs à petit feu, se consume l’âme de mon cœur…

Georges Adrien PARADIS le 18 juin 2008 à 10h00

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