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Le tocsin retentit encore,
On gèle nos vies sans calcul,
Le silence gagne nos cœurs…
Le souvenir revit, résonne,
On se prend vite au jeu contraire,
La peur germe mais n’éclot pas…
L’attente vit de l’infortune,
On n’en parle plus, pourquoi faire ?
Le temps s’affranchit de tout sens.
Le tocsin retentit encore,
On s’insurge une, même deux fois,
L’impuissance frôle les regrets…
La mort parade là , tout près,
On l’entend, on l’attend fièrement
Les enfants s’y destinent aussi…
Le fracas s’estompe puis s’éteint,
On n’entend que le silence gênant
L’attaque est finie … une autre surgit.
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