Ivresse d’un songe oublié
Masque sans fard, regard mouillé,
Au réveil, l’ombre seule est restée,
Reflet d’une âme molestée.
Le feu est un rongeur avide,
Ses doigts dispersent mes pensées
En pluie de cendres dans le vide
Sur un air triste et cadencé.
Carnaval est mort ce matin,
Adieu bouffon, piteux pantin.
Hérauts ! Annoncez le présage
Du renouveau après l’orage.