Quand l’idée s’impose à l’esprit
Comme un rongeur affamé...
Mais comment assouvir une idée,
Impalpable éphémère,
Refoulement de l’âme.
Que sais tu que j’ignore encore,
Ô druide, où mènes tu mon destin ?
Sentir confusément que l’ouvrage est ailleurs,
S’en imprégner chaque jour davantage.
Se douter que la mission
Doit être enfin accomplie.
Ignorance fatale, crainte, lâcheté
Embrument mon esprit.
Où vais-je ici bas, vers quels horizons ?
Suis-je née pour la guerre, la paix, l’amour ?
A moins que ce ne soit pour rien
Rien d’autre que la vie .
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