Nature
Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...
L'automne.
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Déjà la fin de l’été pointe son nez.
Les feuilles et fleurs estivales commencent à faner.
Sur les fils électriques les hirondelles se regroupent.
Leurs piaillements annoncent un départ imminent de la troupe.
Pour un long voyage vers l’afrique.
Les écureuils accumulent leurs réserves de glands avec tactique.
Les oiseaux autoctônes revêtent leurs plumages d’hiver.
Les merles recherchent les derniers vers.
Les marmottes s’activent à concevoir un nid moelleux.
Les bergers redescendent, de transhumance, heureux.
Les bovins regagnent leurs étables.
L’écolier reprend son cartable.
Le vigneron vendange ses vignes.
Sur le lac barbotent les cygnes.
Le liquidambar aux feuilles multicolores.
La végétation s’apaise et s’endort.
L’ours après avoir péché sans cesse le Saumon.
Entre dans sa tanière se met en boule et hiberne.
La campagne se revêt de multiples tons.
Le ciel se couvre de nuages ternes.
La grand-mère au coin du feu.
File la laine de ses doigts agiles et précis.
Les enfants, composent un herbier, joyeux.
L’agriculteur rentre ses moutons en bergerie.
Alors les longues soirées au coin de la cheminée.
A compter des histoires et légendes qui font rêver.
Dehors l’hiver montre le bout de son nez.
Dans toutes les chaumières en regardant le phénomène s’amorcer.
Bernard Perez.
L'été.
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Oh! Belle saison enchanteresse.
Ton vent venant des Alysées me caresse.
Al a plage étendu sous le soleil je lézarde.
La sieste sous le Figuier me retarde.
Le soir sous la moiteur de la nuit.
Je me promène pris d’insomnie.
Les jeunes gens dans le square voisin.
Chahutent en se tenant par la main.
Les amoureux se promènent dans le sous bois.
Le grand-père surpris par un chien sournois.
La maman promène son bébé dans la fraîcheur.
Dans sa barque sur le lac somnole un pécheur.
En fin d’après midi sur la place du village.
Les hommes se réunissent pour une partie de pétanque.
Les femmes assises sur une chaise en regardant se délient la langue.
Les enfants sur le terrain voisin s’amusent et font du tapage.
Les travailleurs plient leurs bagages.
Pour se détendre, ils iront à la plage.
Certains vogueront sur les flots bleus.
D’autres feront des randonnées sous un soleil audacieux.
Puis arrive le mois de septembre aux jours raccourcis.
Après ce prélude apprécié L’esprit engourdi.
Les vacanciers d’hier reprennent leur activité avec du vague à l’âme.
Ils se bousculent dans les trames.
Ainsi ce termine une saison.
Que nous affectionnons avec passion .
La routine quotidienne prend le dessus.
Les hommes revêtent leur pardessus.
Bernard Perez.
nature
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Le jardinier ami des arbres et des fleurs.
Aux multiples senteurs.
Les abeilles et papillons viennent butiner.
Ton nectar au goût sucré.
Le chant des oiseaux est en harmonie.
Dans leur sifflement amoureux à l’infini.
Les prairies étalent leurs somptueuses.
Palettes de multiples couleurs chaleureuses.
Les forêts denses et épaisses.
Refuge des animaux en détresses.
Les grands arbres qui s’élancent au firmament.
Vont gratter le ventre des nuages blancs.
Les fleuves qui ont leurs sources.
Dans les montagnes aux multiples ressources.
Ont pour locataires.
De grands et vieux poissons solitaires.
Les mers tantôt calmes ou tumultueuses.
Gardent dans leurs entrailles des galions majestueux.
Les baigneurs sur les plages.
Sont bercés par des vagues sages.
Les montagnes surplombent avec orgueil.
Le reste du monde qui se prosterne à leurs seuil.
Elles sont impitoyables.
Envers les inconscients qui tentent le diable.
Pauvre nature tu as un prédateur irresponsable.
Il tue, souille et casse cela est intolérable.
Mais toi comme une bonne mère.
Reste là sans te rebeller et laisse faire.
Nature quand sous la souffrance tu te réveilleras.
Les dégâts seront irréversibles et tu te dégraderas.
Alors viendra pour nous une descente aux enfers.
Nous payerons notre intolérance chère.
Bernard Perez.
Fontaines
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En votre secrète souffrance,
Fontaines qu'un regard console,
De vos larmes au vent léger
Jaillit la fine transparence
Et l'éclat d'un bel arc en ciel
En nos yeux tout émerveillés,
Voute le ciel d'enchantement;
Jets d'eau des Fontaines d'argent,
Rais de nos Songes cristalins,
Doux pleurs de l'âme tourmentée,
Bleu rêve en vos épanchements:
Quel Amour défunt pleurez-vous...?
ANONA
Joli mois de Mai
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Par un bel après midi de mai.
Tu t’en es allé.
C’était un vendredi à 17 heures.
Nous laissons là tous en pleur.
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Joli mois de mai.
Le dicton dit vrai.
Mois des fleurs.
Mois des pleurs.
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J’aimerai percer ton mystère.
Enfin savoir pourquoi t’amène la misère.
Le chagrin et le désespoir.
Dans nos yeux pleins d’espoir.
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Alors que tu fais parti d’une saison de renouveau.
L’amour et la joie coulent comme de grands ruisseaux.
Les oiseaux dans des cavalcades amoureuses.
La pie rieuse.
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S’affèrent à reconstruire leurs nids.
Bientôt plein de vie.
Les cerfs brament dans les sous bois.
Un père montre à son fils du doigt.
Â
Sur le flan de la colline.
Un chamois qui trottine.
Une laie qui promène ses marcassins.
Au milieu des pins.
Â
Joli mois contrarie ce dicton.
Dote-toi du don.
Chaleureux du bonheur.
Cesse tous ces pleurs.
Â
Garde-nous de toute tristesse.
Au contraire donne nous la joie et l’allégresse.
Devient un mois aimé.
Nous t’en serions grés.
Â
Bernard Perez
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...