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Par un bel après midi de mai.
Tu t’en es allé.
C’était un vendredi à 17 heures.
Nous laissons là tous en pleur.
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Joli mois de mai.
Le dicton dit vrai.
Mois des fleurs.
Mois des pleurs.
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J’aimerai percer ton mystère.
Enfin savoir pourquoi t’amène la misère.
Le chagrin et le désespoir.
Dans nos yeux pleins d’espoir.
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Alors que tu fais parti d’une saison de renouveau.
L’amour et la joie coulent comme de grands ruisseaux.
Les oiseaux dans des cavalcades amoureuses.
La pie rieuse.
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S’affèrent à reconstruire leurs nids.
Bientôt plein de vie.
Les cerfs brament dans les sous bois.
Un père montre à son fils du doigt.
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Sur le flan de la colline.
Un chamois qui trottine.
Une laie qui promène ses marcassins.
Au milieu des pins.
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Joli mois contrarie ce dicton.
Dote-toi du don.
Chaleureux du bonheur.
Cesse tous ces pleurs.
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Garde-nous de toute tristesse.
Au contraire donne nous la joie et l’allégresse.
Devient un mois aimé.
Nous t’en serions grés.
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Bernard Perez
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